Les tensions entre Israël et l’Iran jettent une ombre sur le Moyen-Orient, d’où provient près d’un tiers du brut mondial. Les commerçants essaient de garder leur sang-froid. Et ils parient sur le fait qu’aucun des principaux acteurs du marché pétrolier ne souhaite une flambée des prix du pétrole.
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Journaliste au pôle Planète
Par Bernard PadoanPublié le 22/04/2024 à 16h38
Temps de lecture : 6 minutes
CONTREcomme un alpiniste qui avance sur une crête, avec la crainte qu’à tout moment la situation puisse changer. C’est un peu le sentiment avec lequel vivent les marchés pétroliers depuis le bombardement – non revendiqué officiellement – par Israël du consulat iranien à Damas en Syrie le 1euh avril dernier. On sait que les « traders » n’aiment rien de moins que le bruit des bombes lorsqu’elles explosent au Moyen-Orient, région qui fournit à la planète environ 30 % du pétrole qu’elle consomme quotidiennement. Cependant, ils semblent avoir jusqu’à présent remarquablement conservé leur sang-froid.
C’est le « spectre » qui effraie tant les acteurs du marché pétrolier, même si à aucun moment, jusqu’à présent, l’Iran n’a évoqué cette menace, qui ne manquerait pas d’entraîner le monde dans une crise d’une toute autre ampleur. A l’heure actuelle, les flux pétroliers continuent de transiter par Ormuz pour irriguer la planète – principalement destinés à la clientèle asiatique.
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