Le pétrole démarre la semaine en baisse, le Brent à 86$

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Les prix du pétrole ont commencé la semaine en baisse lundi alors que les inquiétudes concernant une escalade entre l’Iran et Israël se sont dissipées en l’absence de nouveaux développements.

Vers 09h30 GMT (11h30 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdait 0,74% à 86,64 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, dernier jour de cotation, a reculé de 0,47% à 82,75 dollars.

“Le marché a réussi à ignorer largement les signaux inquiétants venant du Moyen-Orient (…) en se concentrant plutôt sur les incertitudes macroéconomiques qui pèsent sur les marchés”, commentent les analystes d’Energi Danmark.

La tension est montée fortement dans la région le 13 avril, lorsque l’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël, son ennemi juré, avec des centaines de drones et de missiles, dont la plupart ont été interceptés.

Israël avait promis de riposter tandis que l’Iran affirmait avoir agi en « légitime défense » après l’attaque meurtrière, attribuée à Israël, ayant détruit son consulat à Damas le 1er avril et tué sept soldats iraniens, dont deux officiers supérieurs.

Vendredi, une attaque imputée à Israël a frappé le centre de l’Iran, sans causer de dégâts selon les autorités. “Les conséquences concrètes de ces deux attaques ont été minimes, suggérant que la tension croissante est plus une démonstration de force qu’une réelle volonté de se lancer dans une guerre à grande échelle”, souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Les États-Unis et le Royaume- ont par la suite annoncé avoir renforcé leurs sanctions contre Téhéran. Les exportations pétrolières iraniennes, cependant, « n’ont pas été affectées et il semble également qu’Israël fasse attention à ne pas se séparer de son allié le plus fidèle, les États-Unis, en lançant une guerre dévastatrice contre l’Iran ». , poursuit M. Varga.

Pour Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, les prix devraient rester dans le rouge malgré les tensions géopolitiques, car la baisse de la production pétrolière due au conflit ne s’est jusqu’à présent pas concrétisée. « Les primes de risque géopolitiques ont eu tendance à ne pas durer dans le passé en l’absence de véritables ruptures d’approvisionnement », rappelle-t-il.

Par ailleurs, les capacités de production inutilisées de certains pays comme l’Arabie Saoudite “pourraient compenser d’éventuelles ruptures” d’approvisionnement, souligne l’analyste.

AFP

 
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