Plusieurs groupes politiques, syndicaux ou civiques
rassemblés devant la sous-préfecture de Roanne, ce samedi 21 septembre, à l’occasion de la journée internationale de la paix.
Ils étaient un peu plus d’une cinquantaine de personnes à manifester leur rejet de la guerre devant les locaux de la sous-préfecture de Roanne, samedi 21 septembre en fin de matinée.
Le premier discours, celui du PCF, porté par la voix de Vincent Garcia, a souligné « la fragilité de la paix », souvent détruite par la guerre, bien sûr, mais aussi par la famine et les dictatures.
© Christian Verdet
L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) s’est alors émue des « attaques d’une violence inédite de l’armée israélienne » auxquelles sont soumis les Gazaouis depuis 11,5 mois. Le bilan officiel est de 41 000 morts sur 2,3 millions d’habitants, « en majorité des femmes et des enfants, sans compter les 15 000 disparus sous les décombres, les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, et les personnes mortes de faim, de soif et d’épuisement ».
Franck Beysson, du collectif 88%, a également dénoncé le budget militaire français qui continue d’augmenter « avec une loi de programmation militaire qui atteint 413 milliards d’euros » avant d’expliquer que « 5 % des dépenses mondiales d’armement en 10 ans suffiraient à résoudre les problèmes de famine et de climat dans le monde ».
Les Castafiores chantaient pour la paix © Christian Verdet
Ismaël Stevenson, intervenant en dernier avant une minute de silence, a clairement visé le futur gouvernement Barnier, quelques heures avant sa présentation : « Le Nouveau Front Populaire avait des propositions de cessez-le-feu à Gaza, ne l’oublions pas ! »
CGT, PCF, LFI, AFPS, NPA, Collectif 88% et Féministes en Roannais.
Christian Verdet
