« Emmanuel Macron veut vivre avec lui-même », s’indigne Manon Aubry.

« Emmanuel Macron veut vivre avec lui-même », s’indigne Manon Aubry.
«
      Emmanuel
      Macron
      veut
      vivre
      avec
      lui-même
      »,
      s’indigne
      Manon
      Aubry.

L’eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry était l’invitée de La Grande interview d’Europe 1-CNews ce lundi matin. Interrogée par Florian Tardif, elle est revenue sur l’absence d’un nouveau Premier ministre, près de deux mois après les législatives anticipées, et juge qu'”Emmanuel Macron veut être en cohabitation avec lui-même”.

Qui sera Premier ministre ? La question reste ouverte, alors que le président de la République Emmanuel Macron rencontre successivement Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand ce lundi. En revanche, la candidate du Nouveau Front populaire au poste de Matignon, Lucie Castets, a été écartée, considérant que la question était avant tout de pouvoir former un gouvernement sur le long terme, et pas simplement celle d’un nom.

Invitée ce lundi matin, la députée européenne de La France insoumise Manon Aubry juge que « 50 jours après les législatives, Emmanuel Macron refuse toujours d’accepter sa défaite ». « Au bout du compte, on revient au monde d’avant en consultant les anciens présidents de la République, on nous propose même Bernard Cazeneuve. J’ai l’impression d’un immense retour vers le passé, un peu comme une faille spatio-temporelle », ironise-t-elle.

« Les urnes ont parlé »

Mais Manon Aubry s’irrite du comportement du chef de l’État, qui prend son temps pour nommer un nouveau chef de gouvernement. « C’est plus que de la procrastination. Je pense que c’est un coup contre la démocratie. » Et il ajoute : « Le président de la République doit nommer, pas choisir. Et donc il doit tenir compte des élections législatives. Ces élections législatives ont donné au nouveau Front populaire le plus grand groupe politique, certes avec une majorité relative, mais le plus grand groupe politique. Et j’ai le sentiment qu’on a un président de la République qui veut être président de la République, mais qui veut aussi être Premier ministre, qui va être président de l’Assemblée nationale, qui va aussi être chef de l’opposition. Au final, il veut cohabiter avec lui-même », souligne-t-il.

« Dans une démocratie, ce sont les urnes qui parlent. Les urnes ont parlé. On ne veut plus des macronistes, de leur politique de malheur, de leur politique de misère sociale », conclut-elle, estimant qu’on assiste à « une trumpisation » de la vie politique française.

 
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