Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 20 avril 2024 à 21h40
Le président de la FFN, Gilles Sezionale a déclaré au micro de RMC que les informations concernant les tests positifs subis début 2021 par des nageurs chinois sont inquiétantes.
C’est une information qui fait grand bruit. Selon le quotidien américain Le New York Times et la chaîne allemande ARD, pas moins de 23 nageurs chinois ont été testés positifs à la trimétazidine début 2021, quelques mois avant les Jeux olympiques de Tokyo. Des résultats qui n’ont donné lieu à aucune sanction même si treize des 23 nageurs impliqués ont participé aux épreuves dans la capitale japonaise. Invité à réagir sur les ondes de CMR, le président de la Fédération française de natation (FFN) Gilles Sezionale n’a pas caché que cela « jette l’opprobre sur tous les sportifs » à quelques mois de Paris 2024. « On ne peut que se méfier des performances. Ce n’est vraiment pas bon pour notre discipline, a-t-il ajouté. Avoir blanchi 23 athlètes qui ont ensuite brûlé aux Jeux n’est pas le bienvenu. » Se disant « abasourdi » après ces révélations, Gilles Sezionale espère que « toute la lumière sera faite sur cette affaire ».
La Sezionale rassure sur les Bleus
Ce dernier en profite pour rappeler que la natation française, si elle n’a pas été épargnée par le dopage, reste dans les clous. “Le seul cas qu’on a eu à la même période, c’était un junior, il a été suspendu deux ans, ça a mis un terme à sa carrière lorsqu’il a été blanchi”, a ajouté le patron de la FFN. Alors que tous les regards seront tournés vers le bassin installé dans la Paris-La Défense Arena pour les prochains Jeux Olympiques, notamment pour Léon Marchand, Gilles Sezionale a tenu à rassurer tous les adeptes de la natation française. « Je peux vous dire que chez nous, tous nos sportifs sont suivis, avec le staff médical. Nous savons exactement quel produit ils prennent, a-t-il déclaré. Nous insistons à chaque fois sur les risques de contamination. Beaucoup de travail a été fait. Il n’y a aucun problème avec l’équipe de France. » De toute façon, ce qui pourrait s’avérer être un accord arrive au pire moment.
