EN IMAGES, EN IMAGES. Deux accidents de plongée simulés au large de Cherbourg

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Par Juliette Voisin
Publié le

20 avril 24 à 20h00

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Des milliers de plongées sont enregistrées chaque année au large de Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Combattre contre les accidents de plongéela Croix Jobourg, l’académie de Normandie (Délégation Académique Régionale de la Jeunesse, de l’Engagement et du Sport -DRAJES), le comité régional et la fédération départementale de plongée coordonné un exercice de sauvetageVendredi 19 avril 2024, dans l’après-midi au large de la rade de Cherbourg.

« Avant le début de la saison estivale, l’idée est de pouvoir activer la chaîne de secours pour qu’elle soit prête à intervenir par des actions réflexes. Le défi est d’être extrêmement rapide dans la manipulation», insiste Aude Duval-Molinos, chef de service opérations chez Cross Jobourg .

Deux scénarios d’accident

Deux scénarios se sont déroulés pendant deux heures dans une mer formée. La première : un accident corporel lors de la remontée d’un plongeurprès deAssam 3, le bateau club de l’Arsenal Sports Association of the Navy (Asam). La deuxième : maladie de décompressiontoujours à bord duAssam 3.

Une chaîne d’urgence importante

Aude Duval-Molinos, chef d’orchestre de ces exercices, détaille les partenaires du chaîne d’urgence:

« Nous avons d’abord des consultations à distance avec la SCMM du Havre puis les équipes médicales secouristes de la zone. Sont présents ici l’hôpital Pasteur et le service de santé des Armées. Si l’accident survient dans la Manche Sud ou dans un autre secteur comme Le Havre, les équipes médicales rejoignent les Dragons de la Sécurité Civile. On a alors tous les vecteurs de transport : les H160 pour l’airgendarmerie maritimeSNSM et le sapeurs pompierspour le nautique. »

Des accidents rares

Pour cela, le comité de plongée de la Manche, qui répertorie 1 000 licenciésdont 600 dans le Nord-Cotentin, ce type d’exercice est important. Jean Olive, président du comité départemental de la FFESSM, estime que 50 à 60 plongeurs sont à l’eau chaque week-end.

« Avec le centre fédéral de Tourlaville, nous recevons régulièrement des gens de Caen et des formations pour des cadres venus de toute la Normandie. Nos épaves intéressent beaucoup les Américains. C’est la zone où il y a le plus de plongeurs en Normandie.»

Les accidents sont plutôt rares, ils se comptent » 3-4 par an” Et ” par cycle, tous les 4-5 ans» selon la commission.

«Ils peuvent avoir des conséquences très graves, rappelle Jean Olive, également président du club de plongée Asam. Je mets une équipe de jeunes directeurs de plongée à bord du bateau, cela leur permet decomprendre, en plus des cours théoriques, pour voir tous les acteurs d’un sauvetage. Après ce jour,nous sommes susceptibles d’être bien meilleurs en cas d’accident.»

Une chambre de décompression ?

Lors du briefing de l’exercice, Jean Olive, président de l’Asam Plongée et du comité départemental de la FFESSM, est revenu sur le sujet du sas de décompression de Cherbourg : « Un sas de décompression ? C’est une vieille histoire de 1991… Un dossier étudié avec Cazeneuve à l’époque. On a réussi à en mettre un à l’hôpital maritime, puis celui de Pasteur n’a jamais fonctionné et, actuellement, il n’y a plus de caisson à Cherbourg. C’est un haut lieu de la plongée sans caisson, c’est la zone noire de France. »

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