Né en 1952 à Grandchamps, dans le Morbihan, « Jean-Claude Blanchard a débuté sa vie professionnelle comme soudeur au chantier naval de Saint-Nazaire », indique le Rassemblement national de Loire-Atlantique pour annoncer le décès de son militant.
La fête rappelle le voyage d’un « Militant ouvrier, sympathisant de gauche de l’après-mai 68 » qui a « a glissé vers les idées nationales, si bien qu’en 1985 il a rejoint le Front National (FN) ».
D’abord membre du Département de protection et de sécurité (DPS) du Front national, il a participé parallèlement aux différentes élections, en tant que candidat, tout en travaillant à l’hôpital de Mindin. Vient ensuite une deuxième partie de sa carrière politique où, s’établissant définitivement à Saint-Nazaire, il est successivement candidat à la députation puis, en 2014, aux élections municipales.
Score record
Obtenant trois élus, il parvient pour la première fois à faire entrer le FN au conseil municipal de Saint-Nazaire, et intègre le conseil communautaire.
Entre de vifs échanges avec la majorité municipale, il a également eu un commentaire sur « l’inquiétant sacrifice rituel de l’Aïd-el-Kébir au cœur d’un gymnase nazairien », fausses informations qu’il a admises « échec de vérification » et qui lui a valu deux condamnations pour diffamation, en première instance et en appel. En octobre, la Cour de cassation a toutefois rejeté la diffamation raciale et annulé la condamnation.
Sur sa participation à l’élection départementale de 2015 – aux côtés de Lydia Poirier, ancienne adjointe au maire de Trignac – le RN parle de « une consécration puisque, même sans gagner, il a obtenu le meilleur score du département avec 32 % des suffrages exprimés ».
Il termine sa carrière politique par un mandat de conseiller régional des Pays de la Loire, où il rejoint la commission des transports.