François Asselineau, candidat pour « imposer le débat » sur le Frexit

François Asselineau, candidat pour « imposer le débat » sur le Frexit
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A l’approche des élections européennes de juin prochain, plusieurs politiques font campagne cette semaine à La Réunion. Après Marine Tondelier (EELV) et Marine Le Pen (RN), on donne cette fois la parole à François Asselineau (UPR), le candidat du Frexit. C’est la troisième fois qu’il mène son parti, l’Union populaire républicaine (UPR), aux européennes. En 2014, il avait obtenu 0,4 % des suffrages, puis 1,2 % en 2019.

C’est peu avant son meeting à Sainte-Clotilde que nous avons retrouvé François Asselineau hier, jeudi 18 avril. La veille, 162 personnes étaient venues à celui organisé à Saint-Pierre. Le fondateur de l’UPR, parti qui s’appuie sur « la pensée gaulliste et la pensée du conseil national de la résistance », connaît déjà bien La Réunion. Sa première fois, c’était en 1987, alors qu’il était « jeune inspecteur des finances ». Puis il est revenu en campagne, notamment en 2015 en prévision de l’élection présidentielle de 2017.

Aujourd’hui, la tête de liste UPR revient pour les européennes. C’est la troisième fois qu’il est candidat à cette élection. Une persévérance qui peut paraître contradictoire pour un partisan de la sortie de la France de l’Union européenne. « Un parti politique est fait pour se présenter à toutes les élections », commence-t-il par affirmer.

« Nous courons pour faire exactement ce que Nagel Farage a fait au Royaume-Uni. C’est-à-dire qu’une fois qu’il a eu des députés britanniques, il a pu profiter de la plateforme du Parlement européen pour développer les idées du Brexit et de la sortie de l’UE. Cela a fait connaître son parti politique, les gens ont pu en débattre au Royaume-Uni jusqu’au référendum de 2016 qui s’est soldé par une victoire du Brexit.» S’il est au Parlement, son objectif est donc « d’imposer un débat ».

Mais quel serait l’intérêt de la France à quitter l’Union européenne ? Fidèle à ses expériences passées, François Asselineau prend l’exemple financier. Il déplore que la France soit le contributeur net de l’Europe. Autrement dit, la France donne bien plus qu’elle ne reçoit. Selon lui, il s’agirait chaque année d’un montant de « 10 à 12 milliards d’euros ». Un chiffre controversé, qui est régulièrement avancé par les eurosceptiques, mais qui pour d’autres demande à être nuancé. Reste que François Asselineau est convaincu que si la France sortait de l’UE, cet argent « que nous perdons chaque année » pourrait plutôt être « restitué notamment aux territoires français d’outre-mer ».

A la question « êtes-vous sûr que l’État ferait ce choix ? », esquive le candidat de l’UPR en évoquant plutôt la lourde question du Sea Grant. « Ne vous y trompez pas, gardez-le » défend-il. Explications vidéo :

> Le délégué UPR Réunion, Florian Binet, sera sur la liste du parti aux européennes.

 
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