que les évaluations soient faites avec ou sans notes est secondaire

que les évaluations soient faites avec ou sans notes est secondaire
Descriptive text here

Notre dossier politique « Débat sur les notes à l’école : on s’égare… » a bénéficié d’une large médiatisation et suscite d’intenses discussions, ce qui fait plaisir. Cependant, des malentendus sont apparus et nous souhaitons ici les clarifier.

Malentendu n°1 : les notes à l’école

Certains articles ou commentaires suggèrent qu’economiesuisse est favorable à la suppression des grades. Dans son article «Der Zeitgeist fegt die Schule weg», la NZZ suggérait qu’economiesuisse ne voulait pas de classes dans les écoles. Economiesuisse souligne toutefois explicitement que la discussion sur les notes ne vise pas à les éliminer.

Il est important aujourd’hui d’avoir une discussion de fond sur les modalités d’un système d’évaluation pour nos écoles qui soutient de manière optimale l’encouragement des enfants et qui permet en même temps une sélection équitable lors du passage au niveau scolaire suivant ou vers le monde du travail. Pour les milieux économiques, peu importe le type de notation (notes, croix ou autres) utilisée pour évaluer les étudiants. Le plus important pour les entreprises de formation est d’obtenir les informations pertinentes sous une forme compréhensible lorsqu’elles souhaitent embaucher de futurs apprentis.

Malentendu n°2 : tests standardisés

economiesuisse n’exige pas de batteries de tests standardisées au niveau national. La principale préoccupation des entreprises est que les évaluations dans les écoles soient équitables, pertinentes et comparables. Aucune de ces trois conditions n’est actuellement remplie. La comparabilité, en particulier, constitue un défi dans notre système fédéral et le restera probablement.

Pour que les bulletins de notes soient comparables, des examens nationaux obligatoires ne sont pas nécessairement requis. Les méthodes d’évaluation mentionnées dans notre dossier politique ne sont données qu’à titre d’exemple. Certains cantons évaluent déjà le niveau des élèves de manière comparable à quatre moments distincts au cours des onze années de la scolarité obligatoire. Et les retours sont majoritairement positifs.

Cela dit, la préoccupation centrale de l’économie est que les enseignants évaluent les étudiants de manière comparable. Le « Lehrplan 21 » (correspondant au plan d’études francophone ou PER) définit les compétences à acquérir. Cependant, dans le cadre des travaux connexes, nous avons décidé de ne pas harmoniser les méthodes d’évaluation et les bulletins. Il est désormais temps de remédier à cette omission. L’économie est prête à discuter d’une mise en œuvre concrète.

Ce que nous disons concrètement : les systèmes d’évaluation doivent être équitables, pertinents et comparables

economiesuisse est convaincue qu’il est nécessaire d’évaluer les étudiants afin de pouvoir les accompagner de manière optimale. Cette évaluation doit être juste, pertinente et comparable. Ce n’est qu’à cette condition qu’il sera possible d’accompagner de manière optimale les jeunes durant leur scolarité et qu’ils pourront choisir un parcours pédagogique et professionnel adapté à leurs capacités. Que l’évaluation soit faite avec ou sans notes est secondaire et economysuisse est ouverte aux (bonnes) idées. Il est important à cet égard que les évaluations incluses dans les bulletins soient compréhensibles non seulement pour un spécialiste des ressources humaines, mais aussi pour un patron de PME qui ne traite pas quotidiennement les questions de ressources humaines.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le prix de cette célèbre machine à café en grains chute en dessous de 300 euros
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui