Burkina Faso, Mali, Ghana ou Niger… En Afrique, de nombreux pays fondent une partie de leur économie sur le secteur aurifère. C’est également le cas du Côte d’Ivoire qui est devenu en quelques années l’un des principaux pays producteurs et exportateurs d’or au monde.
En 2022, la Côte d’Ivoire a ainsi pu produire 48 tonnes d’or. Ce chiffre pourrait atteindre 55 à la fin de cette même année. La raison ? Un secteur mieux maîtrisé, des équipements plus adaptés, mais aussi des entreprises de plus en plus expertes et surtout, de nouveaux projets sont annoncés et lancés. Pour preuve, de nouveaux permis viennent d’être délivrés par le gouvernement à plusieurs entreprises.
Le gouvernement ivoirien développe son secteur aurifère
L’exécutif ivoirien, lors d’un Conseil des ministres un peu particulier, a accepté via la signature de décrets de délivrer des permis d’exploitation aux entreprises. Tchologo Exploitation SA (qui se concentrera sur les départements de Niakaramandougou et Korhogo) et Aucrest SARL (qui se concentrera sur les départements de Kounahiri, Zuénoula et enfin, Vavoua).
Deux autres groupes ont reçu des autorisations pour exploiter le sol ivoirien dans le but d’y trouver de l’or. C’est Smart Mineral Explorer SARL (pour les départements de Kouto, Kaniasso et Tengréla) et enfin, Glory Gold Ressources SARL (pour les départements de Divo, Taabo et Tiassalé). L’idée derrière ces autorisations est de tout mettre en place pour que de nouveaux gisements soient découverts rapidement.
De nouveaux permis ont été délivrés
En effet, le gouvernement ivoirien souhaite faire du secteur aurifère l’un des nouveaux piliers de son économie et surtout, renforcer sa position d’acteur mondial en plein essor. Il n’en reste pas moins qu’une grande partie de ces ambitions repose désormais sur la découverte de nouveaux gisements. A ce propos, notons que l’or n’est pas le seul minéral recherché puisque le groupe Shilo Minéral CI SARL a également reçu un permis d’exploitation pour la recherche de zircon, de rutile et enfin d’ilménite.
