Trois semaines après la crue, la vie reprend à Confolens en Charente

C’est le grand nettoyage à Confolens en Charente, trois semaines après la crue de la Vienne, le week-end de Pâques, aggravée par de violents orages dans le département voisin de la Haute-Vienne. Ce sont principalement les infrastructures touristiques qui ont souffert de cette inondation surprise. Au camping des Ribières par exemple, l’eau est montée à la porte d’entrée.

Les nouveaux gérants du camping, originaires du Pays Basque, devaient démarrer la saison le 1er avril. La crue du 30 mars a tout changé. A la réception, l’eau est arrivée un mètre 10et tout l’informatique, mais aussi les frigos professionnels, les machines à laver et sèche-linge, le mobilier des logements, ont été endommagés, et devront être remplacés.

“Donc là, il faut tout mouiller, il faut tout gratter avec un balai, tout re-mouiller, puis maintenant il faut laver tout ce qu’il y avait à l’intérieur (…) Week-end de l’Ascension, on est complet en locations en fin d’année.” Mai aussi. Puis on arrive sur les gros week-ends, donc ça bouge pas mal, et c’est bien ! (Virginie Alonso, gérante du Camping des Ribières à Confolens)

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Le camping Ribières peut accueillir 115 emplacements pour tentes, caravanes, camping-cars, et 11 locations de petits hébergements en bois et tentes safari, qui ont également souffert de l’inondation. Matelas, micro-ondes, réfrigérateurs ont été jetés. Des commerçants confilentais rachetaient des couettes inutilisables. Une cagnotte a été lancé : il s’élève actuellement à environ 2000 euros. Les victimes des inondations de Pâques espèrent une déclaration de catastrophe naturelle

Le camping des Ribières a rouvert vendredi dernier. Le planning est déjà complet pour le mois de mai.
Un peu plus loin, à quatre kilomètres de Confolens, dans la commune voisine de Saint-Germain, un restaurant-guinguette a été victime de l’inondation. Sa première ouverture était prévue le 15 avril. Mais les inondations a emporté les chalets. Il faudra attendre le 1er mai pour découvrir la terrasse du « Rustique Gourmand ».

« Il y a deux chalets qui sont détruits : l’un emporté par les eaux et l’autre détruit. Nous savons qu’elle peut être inondée à tout moment de l’hiver en cas de fortes pluies. Mais ici, fin mars, on ne s’inquiète pas « Je ne m’attendais pas du tout à une crue de cette ampleur » (Patrice Saulnier, propriétaire du restaurant-guinguette à Saint-Germain-de-Confoles)

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