En déplacement à Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril 2024, pour sa centième journée à Matignon, Gabriel Attal a appelé à un « véritable sursaut d’autorité ».
Accompagné notamment des ministres Nicole Belloubet (Éducation) et Éric Dupond-Moretti (Justice), le chef du gouvernement a promis une réponse rapide de son gouvernement, avant l’été, pour « Dépendance à la violence » d’une partie de la jeunesse.
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« Des dizaines de milliers de places vides dans les internats »
Parmi les premières mesures annoncées pour “aider les parents”le Premier ministre a proposé le placement dans des internats de jeunes ayant ” mauvaise compagnie “pour les empêcher “ne tombe pas vraiment dans la délinquance”a-t-il déclaré lors de son discours.
« Il y a des dizaines de milliers de places en internat dans notre pays qui sont désespérément vides »a-t-il souligné, expliquant qu’il travaillait « très activement » sur le dossier ces dernières semaines.
Visite d’un lundi internet à Nice
Les établissements concernés sont “déjà en place”, a assuré Gabriel Attal, annonçant au passage une visite au premier d’entre eux lundi 22 avril à Nice. Il s’y rendra avec Éric Dupond-Moretti.
“Mon idée est simple : avant qu’un jeune ne tombe vraiment dans la délinquance, quand on constate qu’il commence à fréquenter de mauvaises personnes, à traîner dans la rue, on va proposer aux parents d’envoyer leur enfant en internat, loin de son quartier et de ceux qui le poussaient à plonger »il a détaillé.
Fermeté avec soutien
Gabriel Attal voit à l’internat ” une opportunité “ et un bon apprentissage pour les jeunes. L’objectif, selon lui, est qu’ils trouvent ” un cadre “ et garde « leurs chances de réussir »,plutôt que « sombrer dans la spirale de la délinquance et parfois du crime ».
En conclusion de l’annonce de cette mesure, le Premier ministre a insisté sur l’importance que la fermeté ne viendra pas sans « un accompagnement sur mesure (pour les jeunes) pour mieux les suivre, les aider à s’en sortir et à s’intégrer dans la société ».