à quoi sert l’argent de la nouvelle taxe Gemapi ? – .

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Par Audrey Gruaz
Publié le

2, 24 mai à 6h44

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Depuis deux ans, une rubrique supplémentaire est apparue sur la feuille du taxe de propriété des habitants du Pays de Meaux : les Gemapi. Une taxe complémentaire que les élus de la communauté urbaine ont choisi d’instaurer financer des travaux de prévention des inondations dont le territoire a été de plus en plus victime ces dernières années.

Deux ans plus tard, quels travaux ont été réalisés ? Les premiers objectifs ont-ils été atteints ? On fait le point avec le vice-président en charge du Développement durable de la communauté urbaine du Pays de Meaux, Régis Sarazin.

L’entretien et la gestion des cours d’eau existaient déjà auparavant. Pourquoi avez-vous créé Gemapi ?

Régis Sarazin : Avant, ces compétences revenaient aux syndicats qui n’avaient pas les moyens de réaliser le travail, d’où le transfert de compétences vers les communautés urbaines. L’union Rutel ne couvre pas l’ensemble du Pays de Meaux, elle s’élargit et elle devient l’union mixte Marne et Rus du Pays de Meaux.

Les élus de la communauté urbaine ont voté à l’unanimité l’instauration de cette taxe, même pour les communes qui ne seront sûrement jamais inondées. La solidarité sur ce sujet est importante, ce n’est pas le cas de toutes les intercommunalités.

Depuis l’instauration de la taxe en 2022, que s’est-il passé ?

Nous avons lancé une étude très importante des bassins versants, allant de Chambry à Nanteuil. L’objectif est d’étudier les eaux de ruissellement, car c’est elles qui nous posent très souvent des problèmes. Bien plus que la crue de la Marne par exemple.

Ce bassin s’étend sur 80 km2 et comprend 24 km de rivières, ruisseaux et ruisseaux qui se jettent finalement dans la Marne. L’étude doit permettre d’identifier les problèmes du territoire et de trouver des solutions d’aménagement adaptées pour lutter contre ces dérives.

Pour le moment, des études ont été lancées. Mais quelles actions ont été menées ?

Nous avons commencé par nettoyer nos rus, ce qui n’avait pas été fait, et principalement ceux situés à Chauconin-Neufmontiers et Villenoy. Les habitants de ces deux communes ont été fortement inondés en juillet 2021. D’ailleurs cette année, malgré les fortes pluies de cet hiver, il n’y a pas eu d’inondations dans ces deux communes et on peut s’en réjouir. .

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Nous avons également assuré une protection aux villes qui en faisaient la demande. Ce sont des barrières souples ou rigides qui ont pour fonction de détourner les eaux de ruissellement.

Nous avons également enlevé les embâcles qui bloquaient les cours d’eau et provoquaient des débordements par endroits.

Les ruisseaux et petites rivières gonflent très rapidement, avec un afflux d’eau très important. Il est essentiel de bien les entretenir.

Quels projets auront lieu cette année ?

Nous allons réhabiliter les berges de l’étang de la Gironnette au parc du Pâtis à Meaux. Ils présentent une forte dégradation. A Monthyon, nous allons restaurer l’étang de la Grue.

Mais surtout, nous travaillons à la création d’une zone d’expansion des crues (ZEC, NDLR) avec Seine Grands Lacs, à Chauconin-Neufmontiers. L’idée est de créer des zones de retenue de l’eau, en amont, pour éviter qu’elle n’inonde les villes en aval. Un site a déjà été identifié à Chauconin-Neufmontiers.

Historiquement, ces zones étaient utilisées pour les pâturages et l’expansion des inondations, mais au fil du temps, elles ont été transformées en champs. Nous allons leur redonner leur fonction, en travaillant avec les agriculteurs.

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