“La réponse du Hamas au dernier accord proposé est conforme aux résolutions du Conseil de sécurité qui exigent d’Israël un cessez-le-feu, une aide immédiate aux réfugiés palestiniens et le retour des habitants du nord de la bande de Gaza”, a affirmé le chef adjoint du bureau politique du Hamas. Mussa Abou Marzouk, au journal saoudien Al-Sharq.
Selon lui, le Hamas ne s’est pas retiré des pourparlers et il est faux de penser que les discussions ont abouti à une impasse. Concernant les personnes kidnappées, il a déclaré : « Nous ne savons pas combien de prisonniers israéliens sont vivants ou morts à l’heure actuelle. »
Ces commentaires interviennent alors que le Hamas a suscité la colère des Etats-Unis après son énième refus d’un accord visant à obtenir un cessez-le-feu provisoire et la libération des otages. « Le Hamas est aujourd’hui le seul obstacle à un cessez-le-feu. Elle a clairement montré qu’elle n’était pas intéressée par un accord», a critiqué Washington en début de semaine.
La colère américaine s’est encore accrue après que l’organisation terroriste a soumis sa propre proposition aux médiateurs, prévoyant la libération de seulement 20 otages dans sa première phase, soit la moitié du nombre mentionné dans le dernier accord proposé par les ÉTATS-UNIS. Le Hamas affirme en effet ne pas détenir un plus grand nombre d’otages parmi les femmes et celles libérées pour des raisons humanitaires – âgées, blessées ou malades. Des affirmations jugées « ridicules » par les États-Unis et Israël.