Décentraliser l’EDI pour que la stratégie perdure

Décentraliser l’EDI pour que la stratégie perdure
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An Verhulst-Santos, responsable de l’EDI chez L’Oréal Canada (Photo : avec la permission)

Parmi tous les efforts déployés par L’Oréal Canada pour bâtir une équipe représentative de dirigeants et de dirigeants, c’est la décentralisation de la stratégie d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) qui a globalement le plus porté ses fruits, estime son « chef d’orchestre ». Marie-Evelyne François.

Elle occupe le poste de CEO d’EDI depuis sa création par le PDG du fabricant de cosmétiques, An Verhulst-Santos, en 2022 pour « accélérer la création d’un environnement de travail inclusif », explique la principale intéressée.

« Décentraliser l’EDI », c’est faire de ces valeurs la responsabilité de chaque collaborateur, en les inscrivant dans l’ADN de l’organisation. « Tout le monde a l’EDI dans ses objectifs. Cela fait partie de notre charte éthique, précise Marie-Evelyne François. Une personne qui n’adhère pas à ces valeurs ne pourra pas continuer à travailler chez L’Oréal Canada. »

Ce travail de collaboration avec le service des ressources humaines a amené Marie-Evelyne François et son équipe à revoir le processus de recrutement afin de détecter les obstacles rencontrés par les personnes issues de groupes en quête d’équité.

Toutes les équipes et managers d’acquisition de talents – qui sont par ailleurs toujours à la recherche de bons candidats – ont également été formés pour reconnaître, entre autres, leurs préjugés inconscients et les effets que ceux-ci ont sur leur prise de décision. .

Pourtant, la plupart des dirigeants et administrateurs de L’Oréal Canada ont passé une bonne partie de leur carrière chez le géant de la beauté, rapporte Marie-Evelyne François. Ainsi, si l’organisation aspire à des équipes toujours plus diversifiées, elle doit faire des efforts conscients lors de l’embauche de ses plus jeunes recrues.

« Autrefois, nous étions très habitués à recruter dans les grandes universités. Aujourd’hui, nous devons élargir nos sources de recrutement », dit-elle.

Et là où ces futurs leaders peuvent se démarquer, c’est en s’impliquant parmi les dix groupes ressources d’employés.

Tremplin pour les dirigeants de demain

L’une des principales pierres angulaires de ce projet de décentralisation est la mise en place de ces entités, et la nomination de 165 ambassadeurs parmi les 1 300 salariés de l’entreprise dans le pays.

En plus d’effectuer les tâches de leur poste, ces personnes ont à cœur de sensibiliser leurs collègues et de bâtir des initiatives pour rendre leur milieu de travail plus inclusif.

C’est notamment grâce aux échanges orchestrés fin 2023 par l’un de ces groupes que L’Oréal Canada a mis en place de nouvelles mesures de fidélisation en avril 2024.

En plus d’aider l’entreprise dans sa quête constante de créer un milieu de travail inclusif et de mettre en place des mesures concrètes qui répondent directement aux besoins réels de ses communautés, ces groupes constituent d’excellents tremplins pour ses ambassadeurs. « Cela permet de développer des compétences que l’on n’aurait pas forcément acquises dans son rôle principal, et cela donne une visibilité énorme, ce qui permet d’accélérer la croissance au sein de l’entreprise », ajoute le dirigeant.

Le fait même de participer à ces groupes est un outil important pour retenir ces champions de l’EDI, selon ses observations. « Ils sentent qu’ils sont dans un climat où règne la sécurité psychologique, où ils peuvent évoluer, peu importe qui ils sont, qu’ils sont écoutés, que leur point de vue est entendu. C’est important dans la croissance de nos employés [vers des postes] cadres ou dirigeants. »

 
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