après la destruction d’une des dernières « Toulousaines », les riverains protestent

après la destruction d’une des dernières « Toulousaines », les riverains protestent
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l’essentiel
L’urbanisation est galopante à Toulouse, et le patrimoine architectural de l’avenue de Fronton n’est pas épargné. Une maison maraîchère vient d’être démolie. 100 logements seront construits.

“C’est vraiment dommage pour le quartier, cette maison aurait pu être préservée.” C’est ainsi que Serge Baggi, président du comité de quartier des Minimes Barrière à Paris et habitant du quartier résume la situation.

Sujet de discorde, une Toulousaine, une de ces maisons maraîchères datant des années 1950, détruite ce mercredi matin au numéro 36 de l’avenue de Fronton dans le quartier Barrière-de-Paris : « Nous sommes attristés par cette démolition avec densification et Dans le métro, quand on voit les excavatrices mécaniques à l’œuvre pour détruire cette maison, on se dit que ces oeuvres d’art, pleines de splendeur avec ses portes, ses briques pleines et ses murs en couches successives, qu’il aurait fallu la conserver dans dans les années 1950, il y avait un véritable patrimoine bâti toulousain avec ces maisons » poursuit Serge Baggi.

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Une réalité qui laisse perplexe Serge Baggi au vu du récent PLUIH (Plan Local Intercommunal d’Urbanisme et d’Habitation) de la commune : « Dans ce dernier, la conservation de l’ensemble bâti qui représente des pans de l’histoire du quartier est demandée. “C’est une déception de voir ces symboles détruits.”

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Même son de cloche pour Alain Soulard, un habitant du quartier. « Même si cette maison n’était pas protégée, elle aurait dû être restaurée, elle aurait pu servir étant donné qu’elle est proche des écoles et du jardin de la Vache, ou bien être utile aux associations de quartier. symptomatique du quartier. Les projets immobiliers émergent les uns après les autres », Alain Soulard démissionne.

« Si nous ne sommes pas en centre-ville, nous sommes livrés aux promoteurs »

Stella Bisseuil est aussi une habitante du quartier, elle habite juste en face de la maison détruite : « C’est un mouvement de révolte qui est le mien. Ce matin en sortant de chez moi j’ai eu la surprise de constater la démolition de Cette superbe maison. Certains résidents locaux et moi avons pris des photos tellement nous étions surpris. Je pensais même qu’on n’était pas au bon moment quand la ville voulait rénover plutôt que démolir. , c’est aberrant. La mairie de Toulouse considère qu’une fois le centre-ville dépassé, ce n’est plus Toulouse et donc cette politique ne s’applique pas. L’avenue de Fronton l’était. une rue de maraîchers et depuis 20 ans, les promoteurs détruisent les arbres et les maisons avec jardins, alors que le quartier est déjà peu verdoyant. C’est un scandale», s’insurge Stella Bisseuil.

A la place de cette Toulouse, symbole de l’architecture de la Ville Rose, 100 logements construits par les promoteurs BC Promotions et SCI Jardins d’Olympe qui remplaceront cette maison.

 
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