Budget : «Nous ne demandons rien de plus que ce que demandent les Canadiens», souligne l’APN

Au lendemain de l’annonce du budget fédéral, l’Assemblée des Premières Nations (APN) se dit satisfaite des nouveaux investissements, mais déplore un énorme manque de financement pour leur priorité : le logement.

nouveaux investissements pour les jeunes, l’accès à la santé, à l’éducation et le lancement du Programme de garantie de prêt aux autochtones », « texte » : « Nous apprécions les nouveaux investissements pour les jeunes, l’accès à la santé, à l’éducation et le lancement du Programme de garantie de prêt aux autochtones “}}”>Nous apprécions les nouveaux investissements pour les jeunes, l’accès à la santé, à l’éducation et le lancement du Programme de garantie de prêt autochtone.souligné pour la première fois lors d’une conférence de presse Cindy Woodhouse Nepinakle chef national deAPN, Mercredi matin.

le logement est loin d’être suffisant », « texte » : « Cependant, l’accès à l’eau potable, aux services de police et au logement est loin d’être suffisant »}} »>Cependant, l’accès à l’eau potable, aux services de police et au logement est loin d’être suffisant..

Comme il fallait s’y attendre, le‘APN déplore un manque criant de financement pour combler le déficit d’infrastructures dans les communautés, un objectif qu’Ottawa souhaite atteindre d’ici 2030.

Mme Maison à bois Nepinak a rappelé qu’ le gouvernement, leAPN a récemment publié un rapport montrant un déficit d’infrastructure de 349 milliards de dollars. Ce déficit dépassera les 500 milliards d’ici 2040 si le gouvernement fédéral n’agit pas.

Il y a une énorme pénurie de logements dans les communautés autochtones. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Le leader national a souligné le dernier rapport du vérificateur général du Canada qui critique également le manque de soutien d’Ottawa dans ce domaine.

Nous voulons discuter avec le Premier ministre de la voie à suivre désormaisa-t-elle ajouté, précisant que des rencontres avec les dirigeants des partis d’opposition étaient également prévues.

Nous voulons que le gouvernement explique ses choix à nos dirigeantselle a ajouté.

Comment allons-nous garantir que la réconciliation se poursuive ?

Une citation de Cindy Woodhouse Nepinak, chef nationale de l’Assemblée des Premières Nations

Le leader national estime que le budget fédéral devrait refléter fidèlement les engagements du Canada en faveur de la réconciliation.

Cependant, le ministre des Finances n’a jamais prononcé le mot réconciliation lors de son discours à la Chambre pour présenter le budget.

Une omission qui Cathy Merrick, grand chef de l’Assemblée des chefs du Manitoba, a également souligné. Selon elle, cet oubli témoigne de exclusion Peuple aborigène.

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Cathy Merrick regrette que le discours du budget n’ait jamais évoqué la réconciliation. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Trevor Lyons

Nous ne demandons rien de plus que ce que tous les Canadiens demandenta ajouté David Monias, leader communautaire de Lac Crossau Manitoba.

Brendan Mitchellle chef régional de Terre-Neuve a pour sa part appuyé les propos du grand chef, rappelant que le pays tout entier traverse une grave crise du logement, mais qu’elle se fait d’autant plus sentir dans les communautés autochtones.

Selon les chefs qui se sont exprimés mercredi, la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au pays, ce qui rend la résolution de la crise du logement encore plus urgente.

Le prix de ce manque d’investissement aura des conséquences à long terme.

Une citation de Brendan Mitchell, chef régional de Terre-Neuve-et-Labrador

Ce n’est pas un budget de réconciliation que nous avons vu, nous ne voyons pas beaucoup de changements positifsa encore martelé le leader Mitchell, qui s’inquiète déjà pour les années à venir.

Le grand chef Abram Benoît, de la communauté mohawk d’Akwesasne, en Ontario, a ensuite pris la parole pour soutenir ses collègues. Il a répété les maux qui touchent les communautés, comme le surpeuplement des logements et le manque d’accès à l’eau potable qui persiste dans diverses communautés du Nord de l’Ontario, malgré les investissements fédéraux antérieurs. .

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Le grand chef du conseil de bande d’Akwesasne, Abram Benedict. (Photo d’archives)

Photo : Conseil de bande d’Akwesasne

Les représentants des Premières Nations ont également souligné l’impératif fédéral d’investir à long terme dans les communautés et ont plaidé pour un renouvellement des relations.

Cathy Merrick a parlé des investissements annoncés pour la mise en place du système Red Dress Alert, censé se déclencher lorsqu’une femme autochtone disparaît, mais elle a mentionné que plusieurs communautés n’ont toujours pas accès au réseau cellulaire et que sa mise en œuvre dans ces régions peut être compromis.

Elle a apprécié le financement de 20 millions de dollars pour les fouilles qui seront effectuées à la décharge du Manitoba. Vert des Prairies afin de retrouver les éventuels corps de deux femmes indigènes. La province du Manitoba a également mis 20 millions sur la table à cet effet.

Toutefois, cela ne s’est pas fait sans difficulté puisque les peuples autochtones ont dû négocier pendant un an pour y arriverelle dit.

 
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