Liberté pour les détenus politiques palestiniens ! – .

Liberté pour les détenus politiques palestiniens ! – .
Descriptive text here

La population de Gaza vit un génocide en cours. Dans le même temps, l’État d’Israël utilise d’autres moyens pour mettre en œuvre et accélérer la colonisation et le nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est.

Depuis de trop nombreuses années, la population palestinienne subit des arrestations massives, des tribunaux militaires, des détentions arbitraires, des tortures, des traitements indignes et un manque de soins pouvant entraîner la mort.

C’est encore pire depuis le 7 octobre. Dans 6 mois, plus de 7 000 arrestations dont 500 mineurs, plus de 4 400 ordres de détention administrative émis par les tribunaux militaires israéliens.

La détention administrative, renouvelable à volonté, permet d’incarcérer un homme, une femme ou un mineur sans procès, sans qu’aucune charge ni preuve ne soit communiquée à l’avocat. Les nouvelles arrestations sont systémiques. Et il n’est pas possible, à ce jour, de connaître le nombre de personnes arrêtées à Gaza et qui ont disparu.

Depuis le 7 octobre 15 prisonniers de Cisjordanie et de Jérusalem-Est et 27 de Gaza sont morts en détention suite à des actes de torture et à l’absence de soins.

Depuis le 4 avril plus de 9 400 Palestiniens sont emprisonnés par Israël, dont 200 mineurs et 3 661 placés en détention administrative.

Les témoignages de prisonniers recueillis après leur libération décrivent l’indicible : arrestations très violentes, tortures et violences sexuelles infligées lors des interrogatoires, dans les cellules, humiliations permanentes, nourriture en quantité misérable dont les animaux ne voudraient pas, surpopulation carcérale organisée, absence totale d’hygiène, de soins.

Ces hommes, ces femmes, ces enfants doivent subir des conditions de détention dégradantes qui les privent de toute humanité. Les visites sont interdites.

Le peuple palestinien fait face à la vengeance de l’État.

Ce que subissent les prisonniers, de leur arrestation à leur sortie de détention, est un outil de répression, de harcèlement et d’entretien d’une insécurité permanente au service du régime de l’apartheid israélien. Il est utilisé par Israël pour briser le peuple palestinien, pour le déshumaniser et poursuivre la colonisation, le nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée et le génocide en cours à Gaza.

Comme si cela ne suffisait pas, l’État d’Israël ajoute les châtiments collectifs infligés aux familles des prisonniers : démolition de maisons, rétention de corps après la mort du prisonnier.

Ces conditions d’arrestation, d’interrogatoire, de détention, de punitions collectives violent le droit international humanitaire (droit de la guerre)

Le peuple palestinien reste debout, résiste, nous restons à ses côtés.

En ce 17 avril, Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens, l’AFPS dénonce la violation permanente et institutionnalisée du droit international par l’État d’Israël et apporte tout son soutien à la lutte du peuple palestinien pour le respect de ses droits.

L’AFPS exige-t-elle que la France prenne les mesures nécessaires pour faire pression sur l’État d’Israël ? afin qu’il mette fin à cette politique illégale et indigne de répression contre le peuple palestinien. Elle doit exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

Le Bureau National de l’AFPS,
17 avril 2024

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Avertissement urgent de Poundland sur un « risque chimique grave » concernant un produit populaire pour enfants
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui