comment le réchauffement climatique renforce ces phénomènes

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CLIMAT – Des centres commerciaux inondés, un aéroport qui ressemble désormais davantage à une piscine et des rues transformées en rivières. Au lendemain des pluies records qui se sont abattues sur les Émirats arabes unis mardi soir, Dubaï a été paralysée par des inondations spectaculaires ce mercredi 17 avril.

Trois autres pays du Golfe subissent également de fortes inondations : Bahreïn, le Qatar et Oman, où 18 personnes sont mortes. Or, ce type de phénomène est particulièrement rare dans la région, connue pour son climat subtropical aride. Les Émirats arabes unis ont indiqué qu’ils n’avaient pas connu des précipitations aussi abondantes depuis 75 ans.

Un an et demi de pluie en 24 heures

Comment expliquer une telle catastrophe ? “Quatre systèmes orageux massifs et très actifs se sont succédés, notamment autour de Dubaï qui a reçu un cumul de précipitations de plus de 150 mm en 24 heures, exceptionnel pour cette région”, a indiqué sur X (anciennement Twitter) l’observatoire français des tempêtes Keraunos.

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« L’équivalent d’un an et demi de pluie est tombé en un seul jour », résume le climatologue américain Colin McCarthy, dans un post sur le même réseau social. Cette quantité dépasse de loin les précipitations annuelles moyennes de 95 millimètres enregistrées à la station météorologique de l’aéroport international de Dubaï.

Pire encore, dans la ville d’Al Ain, à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, il est tombé « 254,8 mm de précipitations en moins de 24 heures »a indiqué le Centre météorologique national (CNM) des Émirats arabes unis, qui a qualifié cet événement de « exceptionnel dans l’histoire climatique du pays ».

La pluie « rendue plus lourde » par le changement climatique

Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, il est probable que le réchauffement climatique ait joué un rôle dans cet événement météorologique. « Il est très probable que les pluies meurtrières et destructrices d’Oman et de Dubaï aient été renforcées par le changement climatique d’origine humaine »a-t-il déclaré à l’AFP.

S’il est encore trop tôt pour relier les deux phénomènes, les gouvernements émirati et omanais ont déjà prévenu que le changement climatique pourrait entraîner davantage d’inondations. Plus encore, dans son dernier rapport, le GIEC exprime clairement que « L’influence humaine, en particulier les émissions de gaz à effet de serre, est probablement le principal moteur de l’intensification des fortes précipitations observée à l’échelle mondiale sur les régions terrestres. » ces dernières années.

Anticiper l’intensification générale des catastrophes naturelles

Problème : le réchauffement climatique ne provoque pas seulement des pluies plus intenses. Selon les résultats les plus récents du GIEC, elle a également des conséquences sur la fréquence et l’intensité d’un large ensemble de catastrophes naturelles : fortes précipitations, crues des rivières, tempêtes, y compris les ouragans pour leur seule fréquence, canicules et épisodes de sécheresse.

Ainsi, si l’on prend l’exemple des Émirats arabes unis, l’année 2024 est déjà marquée par des précipitations record, mais le pays a aussi enregistré récemment l’année la plus sèche de son histoire, avec seulement 40 mm de précipitations en 2021. Face à cette sécheresse et Pour compenser son climat aride exacerbé par le changement climatique, Abu Dhabi a relancé ces dernières années ses recherches dans le domaine de la géo-ingénierie, et a même mené des expériences d’ensemencement de nuages, qui permettent de générer de la pluie sur commande.

Cette solution reste très controversée : la méthode n’est pas encore complètement au point, très gourmande en énergie et ses conséquences sont incertaines. En revanche, la communauté scientifique s’accorde sur deux axes pour faire face au changement climatique. Réduire d’abord le problème à la Source en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, ce qui s’applique particulièrement aux pays producteurs de pétrole comme les Émirats arabes unis. Ensuite, adapter les territoires pour les rendre résilients : ici par exemple équiper Dubaï d’un meilleur réseau de drainage des eaux pluviales ou créer des zones “éponges” autour et sous les bâtiments.

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