L’or noir s’échange à 90 dollars le baril : le pétrole peu impacté par la géopolitique

L’or noir s’échange à 90 dollars le baril : le pétrole peu impacté par la géopolitique
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Les prix du pétrole Brent se négocient actuellement à leur plus haut niveau depuis six mois, soutenus par un resserrement de l’offre, une croissance chinoise en hausse et, dans une moindre mesure, des facteurs géopolitiques liés au conflit du Moyen-Orient, notamment la réponse iranienne à l’agression israélienne.

L’Iran produit plus de 3 millions de barils par jour en tant que producteur majeur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), mais ce facteur n’a pas eu l’impact dramatique attendu sur la courbe pétrolière, dont l’évolution semble de plus en plus centrée sur le palpable chiffres de l’offre et de la demande. La stratégie de long terme menée par l’OPEP et ses alliés semble porter ses fruits, à travers une politique concertée de quotas visant à remettre les fondamentaux au centre de la régulation du marché pétrolier.

Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en juin s’échangeaient autour de 90 dollars, tandis que le brut américain pour mai se maintenait stable à 85 dollars le baril. Le Brent a clôturé la séance de vendredi à 92,18 dollars, son plus haut niveau depuis octobre 2024. La courbe de l’or noir est également soutenue par des chiffres suggérant une forte demande de pétrole en Chine, premier importateur mondial. de pétrole, à la suite d’une croissance économique plus rapide que prévu au premier trimestre. Les données de croissance économique de la Chine pour le premier trimestre ont dépassé les attentes, le PIB du pays ayant augmenté à un taux de 5,3 % au cours des trois premiers mois, contre une prévision de 4,6 %.

Dans ce contexte de hausse des prix, les spéculations tablent sur un changement de la politique de quotas de l’OPEP au second semestre, les réductions actuelles des pays de l’alliance étant en vigueur jusqu’à fin juin 2024. Les membres de l’OPEP+, avec en tête l’Arabie Saoudite et la Russie, ont convenu de maintenir des réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour (b/j) jusqu’à la fin du deuxième trimestre pour soutenir le marché. Lorsque les restrictions volontaires expireront fin juin, les réductions totales de l’OPEP+ devraient diminuer à 3,66 millions de b/j. Reste à savoir ce que l’Alliance décidera à ce moment-là.

Pendant ce temps, la Russie passe d’une réduction de ses exportations à une réduction de sa production, ce qui signifie que son quota sera égal à celui de l’Arabie Saoudite en juin. Les prévisions de demande de l’OPEP pour son propre brut sont bien supérieures aux volumes de production actuels. L’OPEP a déclaré dans son rapport mensuel du 11 avril qu’elle s’attend à une demande de brut de 28,5 millions de b/j en 2024 et de 29 millions de b/j en 2025.

Les prévisions pour 2024 sont supérieures de 1,9 millions de b/j à la production actuelle. Les ministres de l’OPEP+ doivent se réunir le 1er juin 2024 pour discuter des plans de production pour le second semestre de l’année en cours.

 
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