Le Gabon a l’ambition de créer une zone franche pour l’or, selon les informations de la Société équatoriale des mines (SEM), contrôlée à 100% par des capitaux publics. « Cette zone franche, explique le SEM, présentera des avantages fiscaux afin d’attirer les investissements et de développer l’activité économique ». Aussi, précise la Source, les entreprises qui s’y implanteront bénéficieront d’un environnement fiscal et réglementaire plus favorable que celui en vigueur dans le reste du pays.
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Les délais de mise en place de cette future zone franche n’ont pas encore été indiqués. Mais, la Société équatoriale indique qu’au-delà de cette ambition, l’État souhaite également mettre en place un centre de formation aux métiers du raffinage de l’or et de la bijouterie dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Si les ambitions du Gabon se concrétisent, le pays pourrait accroître ses capacités d’exploitation aurifère. D’autant que les autorités locales ont entrepris ces dernières années de constituer des réserves d’or pour une plus grande crédibilité sur les marchés étrangers. A cet effet, la valeur des stocks d’or du Gabon, selon les données officielles disponibles, était de l’ordre de 7 milliards de francs CFA en 2021 contre 1,7 milliard de francs CFA en 2020. Cette hausse de 303% serait justifiée par la décision prise par la SEM de ne pas commercialiser son stock d’or produit en 2021 conformément à la volonté de l’Etat gabonais de créer une réserve stratégique d’or.
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Depuis 2021, la SEM dispose de trois autorisations d’exploitation et de deux autorisations de recherche. Les principaux projets gérés par cette entreprise étatique sont : le permis d’exploitation de Miamizez situé dans le quartier de Mvadhy ; celui de Mebaga situé dans le département d’Okano province du Woleu Ntemet le permis d’exploitation artisanale (Pempe) Minkie G9-981 qui est situé au nord du Gabon à 97 km de Mitzic dans la province du Woleu Ntem. Selon les informations du SEM, la production d’or gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvionnaire.
