Assaut du Capitole, agressions sexuelles, pots-de-vin à une star du porno… le point sur les affaires de l’ancien président Donald Trump

Assaut du Capitole, agressions sexuelles, pots-de-vin à une star du porno… le point sur les affaires de l’ancien président Donald Trump
Descriptive text here

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, se retrouve une nouvelle fois devant les tribunaux en avril. Fraude, diffamation, assaut contre le Capitole… On vous fait le point sur les affaires de l’opposant à Joe Biden.

Justice et politique devraient se heurter en cette année électorale aux États-Unis avec les différentes procédures judiciaires et procès visant l’ancien président Donald Trump. L’homme d’affaires de 77 ans, qui ambitionne d’être à nouveau le candidat du Parti républicain à la Maison Blanche, dénonce une chasse aux sorcières et une cabale politique de la part de ses adversaires pour l’exclure de la course à la présidence. Voici les différentes affaires pour lesquelles des accusations ont été déposées contre l’ancien président, qui comprennent 88 accusations criminelles dans quatre affaires distinctes, dont deux jugées au niveau fédéral.

  • Pots-de-vin pour une ancienne star du porno

Un tribunal de New York a débuté lundi la sélection des jurés, ouvrant la voie au procès de Donald Trump dans l’affaire des pots-de-vin versés à l’ancienne star du porno Stormy Daniels, moins de sept mois avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis. Il s’agit du premier procès pénal intenté contre un ancien président des États-Unis et ce pourrait être le seul auquel Donald Trump sera confronté avant les élections de novembre.

Le 4 avril, l’ancien locataire de la Maison Blanche a plaidé non coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui pour falsification de dossiers, les procureurs accusant l’ancien président américain d’avoir violé les lois électorales en payant deux femmes pour leur silence sur leurs relations sexuelles avec lui. L’acte d’accusation indique que Donald Trump et d’autres ont violé les lois électorales en conspirant pour empêcher la diffusion d’informations négatives sur l’ancien présentateur de télévision pendant la campagne de 2016.

Les procureurs ont principalement enquêté sur les paiements versés à Stormy Daniels, une ancienne actrice porno, et à Karen McDougal, une ancienne mannequin du magazine Playboy. L’ancien avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, a admis dans le passé s’être coordonné avec son client pour effectuer des paiements à Stormy Daniels et Karen McDougal.

Donald Trump a nié avoir eu des relations sexuelles avec eux, mais a reconnu avoir remboursé Michael Cohen. Ce dernier a plaidé coupable de violations de financement de campagne et d’autres crimes, et a été condamné à trois ans de prison en 2018, sous la présidence de Donald Trump. Stormy Daniels et Michael Cohen font partie des témoins attendus à la barre. Une condamnation n’empêcherait pas Donald Trump de se présenter à la présidence ou de devenir président.

La Cour suprême des États-Unis se prononcera le 25 avril sur la question de l’immunité présidentielle de Donald Trump face aux poursuites fédérales contre lui pour avoir mené un complot visant à renverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, en cherchant à empêcher la certification de la victoire de Joe Biden par le Congrès. Ce jour là.

L’affaire devait initialement être jugée le 4 mars, mais les juges de la Cour suprême ont suspendu les poursuites dirigées par l’avocat spécial Jack Smith. Les procureurs accusent Donald Trump d’avoir exploité l’assaut de ses partisans contre le siège du Congrès à Washington, en refusant de les appeler à quitter le bâtiment, pour faire pression sur les élus.

Donald Trump et son entourage ont dénoncé des fraudes électorales qu’ils savaient imaginaires, ajoute l’acte d’accusation, tandis que des conseillers parmi lesquels de hauts responsables des services de renseignement leur ont affirmé que l’élection de Joe Biden était légitime.

L’ancien président et ses alliés ont également créé de fausses listes électorales dans sept États où Joe Biden avait gagné pour tenter de modifier frauduleusement le résultat du vote, ajoute le document judiciaire. Donald Trump a plaidé non coupable dans cette affaire le 3 août.

Donald Trump a été condamné le 16 février à payer 354,9 millions de dollars d’amendes à la suite des accusations de fraude civile déposées en septembre 2022 par la procureure de l’État de New York, Letitia James, contre l’ancien président américain et sa société phare, la Trump Organization.

Elle accuse l’ancien président d’avoir menti entre 2011 et 2021 sur la valeur de ses actifs immobiliers, notamment sa maison de Mar-a-Lago en Floride et son luxueux triplex à Manhattan, pour obtenir de meilleures conditions de prêt et d’assurance.

Les intérêts quotidiens ayant commencé à s’accumuler en 2019, la pénalité requise a atteint 454,2 millions de dollars (426,16 millions d’euros). Le 25 mars, la justice de l’État de New York a accordé un sursis à Donald Trump en lui donnant dix jours pour payer une caution réduite à 175 millions de dollars.

  • Tentative de fraude électorale en Géorgie

Le 31 août, Donald Trump a plaidé non coupable des accusations portées contre lui par un grand jury de Géorgie après une longue enquête menée par la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, pour avoir tenté d’annuler l’issue du procès. élection présidentielle de novembre 2020 dans cet État clé du sud des États-Unis.

Il a été inculpé de 13 chefs d’accusation, notamment pour avoir fait pression sur des responsables locaux pour qu’ils annulent sa défaite électorale en Géorgie et pour avoir établi une fausse liste électorale afin de compromettre la certification de la victoire de Joe Biden par le Congrès. Le juge a ensuite rejeté six chefs d’accusation, dont trois contre Donald Trump, après avoir estimé que l’acte d’accusation ne contenait pas suffisamment de détails sur le sujet. L’acte judiciaire vise 19 personnes au total.

Parmi les personnes inculpées figurent l’ancien chef de cabinet de Donald Trump, Mark Meadows, ainsi que ses avocats Rudy Giuliani, John Eastman et Sidney Powell. Aucune date du procès n’a encore été fixée.

  • Réception de documents classifiés

Le 13 juin puis le 4 août, Donald Trump a plaidé non coupable d’un acte d’accusation fédéral déposé par le procureur Jack Smith à Miami, qui accuse l’ancien locataire de la Maison Blanche d’avoir illégalement dissimulé des documents confidentiels et menti aux responsables chargés de les récupérer.

Donald Trump fait face à 40 chefs d’accusation dans cette affaire. Jack Smith accuse l’ancien président de mettre en danger la sécurité nationale en emportant avec lui des milliers de documents sensibles et en les stockant négligemment dans sa villa de Floride à Mar-a-Lago et sur son terrain de golf du New Jersey. Des photographies jointes à l’acte d’accusation montrent des cartons de documents stockés dans une salle de bain ou une salle de bal, ou éparpillés sur le sol d’un entrepôt.

Ces documents comportent des informations sur le programme nucléaire américain ou sur les potentielles vulnérabilités du pays en cas d’attaque, détaille l’acte d’accusation. Donald Trump est notamment accusé dans cette affaire de violation de la loi sur l’espionnage, qui punit toute détention d’informations classifiées, et de complot en vue d’entrave à la justice.

Le conseiller de l’ancien président Walt Nauta et un autre employé de Donald Trump, Carlos De Oliveira, sont également inculpés dans cette affaire. Les deux ont plaidé non-coupable. Un procès est prévu le 20 mai 2024 mais risque d’être reporté.

  • Agression sexuelle et diffamation

Le 26 janvier, un jury de Manhattan a condamné Donald Trump à verser 83,3 millions de dollars de dommages et intérêts à l’écrivain E. Jean Carroll dans le cadre du procès en diffamation qu’elle avait intenté contre lui. Les jurés ont estimé que Trump avait blessé E. Jean Carroll et avait agi avec méchanceté lorsqu’il l’avait diffamée en niant en 2019 l’avoir violée au milieu des années 1990 dans le vestiaire d’un grand magasin Bergdorf Goodman à Manhattan.

Le 9 mai, un autre jury new-yorkais a déclaré Donald Trump coupable d’avoir agressé sexuellement l’ancienne journaliste et écrivaine E. Jean Carroll dans les années 1990 et de l’avoir diffamée en la traitant de menteuse. Au terme de ce procès civil, Donald Trump a été condamné à verser environ 5 millions de dollars de dommages et intérêts à E. Jean Carroll. Donald Trump a fait appel de ces deux décisions de justice.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV la Nouvelle Lune en Taureau embellit le jour de ces signes ! – .
NEXT La flamme olympique arrive à Marseille, voici le programme de la journée