Cela promet une révolution capillaire. Commercialisé depuis un an aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, le Dyson Airtrait est enfin disponible en France depuis quelques semaines. La marque anglaise, qui crée un événement à chaque fois qu’elle sort un bijou de technologie capillaire, a poussé le désir de sa clientèle française jusqu’à un crescendo en s’immisçant dans les story des influenceuses beauté, qui ont pu le tester en avant-première et en vanter les mérites. de ce nouveau modèle capable de sécher et de lisser les cheveux en un seul passage.
Un concentré de technologie qui fonctionne sans plaques ni chaleur excessive, et qui promet de ne pas abîmer les cheveux. Et qui a déjà remporté plusieurs prix, dont le prix de la meilleure innovation décerné par le New York Times. Mais en pratique, que vaut le Dyson Airstrait ? 20 minutes testé* pour vous.
Un hybride deux en un
La force du Dyson Airstrait : « offrir une nouvelle façon de lisser différents types de cheveux à partir de cheveux mouillés, sans plaques chauffantes ni dommages causés par la chaleur », promet la marque, grâce à « un puissant flux d’air concentré qui sèche et lisse simultanément ». cheveux humide. Un modèle hybride qui en fait le « premier lisseur pour cheveux, du mouillé au sec », précise la marque, qui souligne son positionnement haut de gamme avec un modèle au design très élégant.
“Fruit de cinq années de recherche et développement”, cette innovation permet d’offrir “la facilité d’utilisation que les utilisateurs apprécient dans les lisseurs”, assure James Dyson, fondateur et ingénieur en chef de la marque. Mais avec un flux d’air à grande vitesse, nous gagnons du temps, préservons la force des cheveux et obtenons des cheveux naturellement lisses chaque jour.
Comment ? D’abord grâce au flux d’air de l’appareil, accéléré par les deux ouvertures de 1,5 mm situées le long des bras du lisseur, créant deux jets d’air descendants à grande vitesse. Projetés selon un angle de 45°, ils convergent pour former un unique jet d’air concentré, capable de lisser les cheveux en séchant et d’aligner les mèches. Une prouesse rendue possible par le moteur qui anime le lisseur : petit, léger, mais suffisamment puissant pour générer ce flux d’air directionnel grâce à son hélice à treize pales qui tourne jusqu’à 106 000 tr/min. Et, signature de la gamme de soins capillaires Dyson, l’Airstrait est doté d’un contrôle intelligent de la chaleur, mesurant la température du flux d’air trente fois par seconde pour éviter les dommages causés par la chaleur et protéger les cheveux.
Un modèle à apprivoiser
Quand on sort le Dyson Airstrait de sa boîte, on se dit qu’il suffit de le brancher, de l’allumer, avec la promesse d’avoir des cheveux de déesse en un claquement de doigts. En pratique, c’est un peu plus compliqué que ça. Il faut d’abord prendre en main ce nouveau modèle, et lire attentivement la notice, ne serait-ce que pour comprendre comment l’allumer après avoir branché son énorme bloc de prises équipé de boutons « Test » et « Reset ».
Ce bloc est une prise « PRCD », pour « Portable Residual Current Device ». “La puissante technologie de séchage à l’air du lisseur pour une utilisation humide sur sec nécessite une prise PRCD pour tester le courant électrique pour des raisons de sécurité”, explique la marque. Un test à réaliser à chaque utilisation. Au-delà de sa prise en main, le modèle n’est pas plus encombrant que les autres lisseurs et peut facilement se glisser dans votre valise, d’autant qu’il permet de gagner la place qu’occuperait un sèche-cheveux. Mais avec cet appareil, pas sûr qu’il fonctionnera à l’étranger une fois branché pour la première fois sur un adaptateur. Et si vous regardez bien la boîte, le Dyson Aistrait n’est pas fourni avec une housse de transport.
Ensuite, il faut choisir entre le mode cheveux mouillés ou cheveux secs. S’ils sont trop humides, ils peuvent être pré-séchés, notamment au niveau des racines, en serrant la pince pour activer le séchage. Ensuite, nous séchons et lissons simultanément mèche par mèche. Mèches qui doivent être plutôt fines, car l’ouverture de la pince est assez étroite, 1,5 à 2,5 cm. Vous pouvez également choisir entre le mode cheveux secs dont l’avantage est moins évident avec le sèche-cheveux qui s’active dans tous les cas, n’en faisant pas le modèle le plus silencieux pour se coiffer le matin en toute discrétion. Et bien que l’appareil soit plutôt compact, au bout d’une quinzaine de minutes de coiffage, le poignet se fatigue.
Une révolution pour tous les cheveux ?
Et le résultat ? Disons que cela dépend de votre type de cheveux et de vos attentes. Pour les cheveux de type 1 ou 2, naturellement lisses ou ondulés, c’est une réussite : le Dyson Airstrait deviendra vite un allié au quotidien, vous permettant de sécher et de lisser vos cheveux en un claquement de doigts avec un fini naturel, souple et lisse. brillant.
Pour les cheveux texturés de type 3 et 4, en revanche, naturellement bouclés ou crépus, le rendu est moins convaincant. Les cheveux sont certes doux et brillants, et on sent qu’ils n’ont pas été agressés par une chaleur excessive, véritable point fort du Dyson Airstrait par rapport à ses concurrents. Mais ils sont un peu plats à la racine et mousseux. Pour les fans de lisseurs qui aiment un résultat glowy avec une brillance miroir, très lisse, avec possibilité de donner du volume aux racines et du mouvement aux mèches d’un petit tour de poignet pour éviter l’effet baguette aplatie, là, c’est moins Ouah. « Si vous souhaitez un résultat très lisse ou des vagues ondulées, alors il faudra utiliser un autre appareil pour la finition », conseille un coiffeur expert de la marque.
Dernier détail pour les personnes tentées de s’en offrir, son prix : 499 euros.
* Modèle prêté par la marque pour la durée du test et restitué à la fin.
