Journée internationale des luttes paysannes – Dijoncter.info

Journée internationale des luttes paysannes – Dijoncter.info
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Suite à notre 8e conférence internationale en décembre dernier, nous, paysans, jeunes, femmes, hommes et diversités, migrants, travailleurs ruraux, peuples autochtones et sans terre, nous trouvons avec un espoir et une force renouvelés, une conscience accrue, un engagement inébranlable, une unité organisée et une détermination à affronter des crises aux multiples facettes. Nous poursuivons une lutte acharnée contre les génocides, les guerres, les violations de la souveraineté des peuples, les expulsions de familles paysannes, la criminalisation et la persécution des paysans et des dirigeants sociaux, ainsi que l’extractivisme et les violations des droits. paysans. Unis, nous protégeons notre Terre Mère contre l’influence des multinationales de l’agro-industrie, des néocolonialistes et des forces répressives fascistes et militaires.

Cette dévastation implique de nombreux acteurs dans l’ombre, notamment des institutions néolibérales comme leOMC, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Leur ingérence dans les politiques agricoles nationales, liées au commerce et à la protection sociale, est évidente. Les accords de libre-échange et autres cadres de partenariat économique imposent des conditions néolibérales sur les prêts et les programmes d’aide financière, ou des mesures favorisant les intérêts des entreprises, mettant ainsi en péril les moyens de subsistance des paysans, des travailleurs agricoles et des migrants. Or, ce sont les agriculteurs qui nourrissent 70 % de la population mondiale bénéficiant d’une alimentation saine et de qualité.

Affiche : Inspirée de la cosmovision andine, notre affiche de cette année reflète l’interconnexion de tous les éléments de la nature, l’humanité en faisant partie intégrante. Il illustre comment la Terre Mère soutient les paysans et leurs luttes, défendant leur existence et leurs droits. Selon cette vision, nous pouvons aussi être une offrande de la terre, voire un mouvement collectif comme celui des paysans. Représentée comme une force unificatrice, la Terre Mère nous soutient, aux côtés de ses expressions naturelles, les montagnes symbolisant nos ancêtres et notre mémoire collective.

Halte aux génocides, aux expulsions et à la violence !

Aujourd’hui, le monde est témoin d’une multitude de crises qui affectent tous les aspects de la vie sur terre. Le système capitaliste révèle aujourd’hui sa véritable nature destructrice, poussant les paysans d’Asie et d’autres régions du monde au suicide en raison de dettes impayables. Elle corrompt les gouvernements qui tuent leurs citoyens pour favoriser des intérêts privés, violant la nature et l’équilibre écologique, compromettant ainsi l’avenir de l’humanité. Ce système génère des génocides, non seulement par le militarisme, mais aussi en refusant l’accès à la nourriture, en utilisant la famine comme arme de guerre, comme nous le voyons actuellement à Gaza. Elle prend aussi la forme d’un lent génocide, à l’image de celui subi par les populations haïtiennes avec des politiques anti-paysannes et une gangstérisation orchestrée pour faciliter une nouvelle intervention étrangère, permettant ainsi l’accaparement des terres paysannes et le pillage des biens communs.

Le néocolonialisme est inhérent à ce système et s’étend également à des pays comme le Niger, où les sanctions de l’Union européenne affectent le droit des populations à l’alimentation. Les conflits politiques et armés provoqués en Libye, en Syrie et au Soudan ont entraîné des déplacements massifs de populations, la destruction d’infrastructures, ainsi que des difficultés d’accès aux terres agricoles. Cette logique capitaliste mine les luttes des paysans pour leurs droits, la souveraineté alimentaire, les modes de production agroécologiques durables et diversifiés, les exploitations familiales, la préservation de la biodiversité et la paix avec une justice sociale servant de solutions paysannes à la crise. alimentation et climat [3]. Il écrase la diversité sous toutes ses formes ethniques et de genre, et ignore les savoirs agricoles locaux et ancestraux, masquant ses véritables intentions derrière des solutions de développement qui ne servent que les intérêts économiques d’une minorité. Les capitalistes qui contrôlent et marchandisent nos biens communs empêchent les jeunes paysans d’accéder à la terre et brisent l’autonomie de ceux qui la travaillent, les poussant vers des conflits agraires, la pauvreté, la famine et une agriculture sans paysans. .

Construisons la solidarité, unis pour la souveraineté alimentaire !

 
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