Il n’aura échappé à personne que les prix des carburants à la pompe ont recommencé à augmenter ces dernières semaines. Une situation déjà vue, qui provoque malheureusement autant de lassitude que d’agacement chez les automobilistes. Le dernier communiqué publié par le ministère de la Transition écologique révèle des prix qui frôlent dangereusement les 2 euros le litre pour le sans plomb 98.
Hausse des prix des carburants, mécontentement qui commence à se faire entendre chez les automobilistes… Malheureusement, c’est une routine à laquelle on s’est habitué depuis plusieurs années. Mais chaque augmentation est suivie, quelque temps plus tard, d’une diminution, parfois due à des aides gouvernementales. Mais cette fois, l’État n’a pas encore évoqué de coup de pouce, malgré des taux qui ne cessent de grimper depuis plusieurs semaines.
En consultant le rapport hebdomadaire des prix des carburants, publié par le ministère de la Transition écologique, on se rend compte que les prix à la pompe augmentent. Actuellement, le prix du litre de sans plomb 95-E10 est en moyenne de 1,9004 euros.contre 1,7715 euros en janvier dernier, ce qui équivaut à une hausse de 12,9 centimes. De son côté, le sans plomb 98 a augmenté de 11 centimes pour dépasser 1,97 euro le litre.
Un plafonnement du prix du litre à 1,50 euros demandé
Le diesel reste avantageux mais son prix à la pompe a également grimpé en flèche, atteignant 1,7907 euros ce mois-ci., soit une augmentation de 6,8 cents depuis janvier. Aucun carburant n’est épargné, ce qui provoque une nouvelle vague de frustration des consommateurs. L’association des 40 millions d’automobilistes a récemment lancé une pétition pour plafonner le prix du litre d’essence à 1,50 euro. Ce fut un énorme succès avec de nombreuses signatures, ce qui pourrait inciter le gouvernement à agir.
Le fameux chèque carburant pourrait donc faire son grand retour pour alléger la facture lors du ravitaillement. Toutefois, sa mise en œuvre ne pourrait intervenir qu’à partir du moment où le litre dépasserait le seuil symbolique de 2 euros. Du côté des grands magasins, la plupart ne prévoient pas d’opérations à prix coûtant dans les semaines à venir, hormis Intermarché. La marque en a également proposé un les 29 et 30 mars prochain, elle pourrait donc récidiver dans les semaines à venir.
