Aérion. A presque 80 ans, il viole sa femme croyant qu’elle couche avec son gendre

Aérion. A presque 80 ans, il viole sa femme croyant qu’elle couche avec son gendre
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Photo de Charl Folscher sur Unsplash

Le 11 février, vers 20h30 à Airion (Oise), les personnes qui ont accueilli leur voisine victime des violences de son mari ont appelé les gendarmes. A leur arrivée, la victime a déclaré qu’elle venait de rendre visite à sa fille, gravement malade et hospitalisée, avec son gendre.

Aveuglé par sa jalousie malade, son mari l’empêcha d’abord d’entrer dans la maison, puis lui demanda, à propos de son gendre : «Tu l’as bien sucé, tu l’as bien baisé ?» Il l’a alors attrapée par les cheveux. Elle a réussi à se libérer et activer l’alarmece qui lui a permis de se réfugier chez ses voisins.

Il est même jaloux de son petit-fils

Elle ajoute que c’est «jaloux, très dur, que c’est une personne écorchée qui s’est fâchée contre tout le monde« . Elle voulait déjà le quitter mais il l’a fait chanter pour qu’elle se suicide en avalant des pilules. Il la dénigre et l’insulte : «tu n’es qu’un bon à rien, incapable« . Il la soupçonne d’entretenir une relation avec son gendre. Il est même jaloux de son petit-fils : un jour qu’elle lui confectionnait un pansement il déclara : «tu l’as bien branlé !” Pour elle : “il avait beaucoup bu et était encore plus obsédé que d’habitude« .

Bien que se sentant en danger, elle refuse de porter plainte. Elle reviendra à la gendarmerie le lendemain pour porter plainte mais finira par changer d’avis. Ce n’est qu’à la troisième tentative, quelques minutes après la deuxième, qu’elle a finalement porté plainte.

Il nie avoir harcelé sa femme

A bientôt 80 ans, René Brun est placé en garde à vue. S’il reconnaît avoir tiré les cheveux de sa femme, il nie l’avoir harcelée comme elle le prétend depuis plusieurs années.

Il raconte qu’ils se connaissent depuis 1974 et se sont mariés en 1981. Il explique à la police que ce jour-là «elle était repartie avec son gendre», que cela l’a bouleversé, mais qu’il n’avait pas bu au point qu’elle prétend : «Je n’avais bu qu’un verre de Ricard et deux verres de vin rouge« .

Pour lui, c’est elle qui est à l’origine du problème : «le matin, dès qu’elle se réveille, elle a toujours mal quelque part, mais si elle doit aller au restaurant, il n’y a pas de problème« .

Il l’insulte parfois parce qu’il est convaincue qu’elle a une relation avec son gendre : “elle est différente quand elle est avec lui… Je l’aime, elle a toujours pris soin de moi. Elle est responsable de la situation, mais je veux repartir sur de bonnes bases avec elle« .

Ses proches le trouvent violent

Ses proches ont été entendus. Son gendre le trouve extrêmement jaloux et son fils a été témoin d’une scène de violence. “En 1990, il a cassé la vaisselle et a insulté ma mère.il a dit à la police. Nous avons toujours eu une vie stupide.»

Les voisins chez qui elle s’est réfugiée pour la troisième fois n’ont jamais été témoins de violences. L’expert psychiatre constate que ce cadre bancaire à la retraite souffre d’un trouble de la personnalité, qu’il minimise. “Il est vieux et fragile, un risque de dépression est possible», l’expert préconise une peine avec sursis simple pour cet homme dont le casier comprend deux anciennes condamnations.

L’avocat de la partie civile note qu’il avait déjà été condamné pour violences en 2009. »L’alarme a sauvé la vie de la dame. Elle vit désormais avec sa fille parce qu’elle a très peur. Elle dormait comme un chien de chasse, en alerte, prête à réagir à une réaction de son mari, m’a-t-elle dit. Son propre fils l’appelle « le maître de la maison »

Elle ne veut plus le voir

René Brun l’avoue sans enthousiasme : «oui, je l’ai insultée de temps en temps« . Depuis le début, elle a dû se taire, vivre isolée, ne rien faire, ne rien dire, être femme au foyer : une vision du couple qui n’est plus d’actualité ! Elle est en colère : “Je ne lui pardonne pas cette fois, elle dit, le divorce est en cours« . Elle ne veut plus le voir, elle veut tirer un trait et finir sa vie en paix.

Le substitut du procureur, Marie Revelle, note également qu’il ne reconnaît qu’a minima les faits. “Elle a dû demander la permission à son mari pour se rendre au chevet de sa fille en compagnie de son gendre. L’expert psychologue qui l’a examinée trouve ses propos crédibles, le harcèlement et les violences ne font aucun doute.»

L’accusé est absent

Le prévenu convoqué par un officier de police judiciaire après sa garde à vue n’ayant pas honoré le tribunal de Beauvais de sa présence ce lundi 15 avril, le procureur se demande si un sursis probatoire serait opportun, d’autant que l’expert psychiatre émet des doutes sur sa curabilité. . Mais comme les soins lui semblent indispensables, elle requiert tout de même une peine de douze mois de prison avec sursis avec sursis avec interdiction de contact avec la victime, et obligation de soins.

12 mois de prison avec sursis

René Brun a été reconnu coupable et a été condamné par jugement contradictoire à purger la peine de douze mois de prison avec sursis simple, interdiction de rencontrer la victime et de se présenter à son domicile pendant deux ans. Il devra lui verser la somme de 1 200 € au titre du préjudice moral. Il disposera de dix jours pour faire appel de cette décision à compter du moment où elle lui sera notifiée. Il reste présumé innocent.

 
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