D’importantes négociations ont lieu ce mardi 16 avril entre patronat et syndicats. Au menu des discussions, la reconversion professionnelle et le compte d’épargne universel, aussi appelé « CETU ». Il fonctionne comme le compte épargne temps classique, avec une petite touche supplémentaire.
Le compte épargne temps est en place dans 10 à 20 % des entreprises privées. Le principe est simple : chaque année, un salarié cumule ses jours de congés non pris, qu’il peut prendre ou se faire payer quand il le souhaite, mais uniquement s’il reste dans la même entreprise. Mais avec le CETU, le compte épargne temps universel, l’idée est d’avoir un compte qui suit le salarié, même s’il change d’employeur, quel que soit leur contrat ou secteur d’activité. Bref, tout au long d’une carrière.
Ce système, défendu depuis 10 ans par la CFDT, est aussi une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Sauf qu’une partie du patronat s’y oppose. Le Medef et la CPME notamment, jugent la mesure trop complexe en termes d’organisation du travail et discriminatoire. Une entreprise pourrait par exemple refuser d’embaucher un salarié en fin de carrière, avec de nombreux jours de congés dans son CETU.
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