« L’Iran doit en payer le prix », assure l’ambassadeur…

« L’Iran doit en payer le prix », assure l’ambassadeur…
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Réponse d’Israël face à l’Iran, menace iranienne, risque d’embrasement, situation à Gaza… Alona Fisher-Kamm, ambassadrice d’Israël en France, répond aux questions de Jean-Jacques Bourdin.

Israël va-t-il riposter contre l’Iran ? “La réponse est oui”

Après l’attaque de l’Iran, qui a répondu suite au bombardement de son ambassade à Damas, Israël a pu préparer une riposte malgré le risque d’envenimer la situation au Moyen-Orient. Alona Fisher-Kamm, ambassadrice d’Israël en France, c’est simple. “Selon les dirigeants politiques et militaires israéliens, la réponse est oui.“Si elle confirme, il y en aura.”une réponse israélienne» elle déclare qu’elle n’en connaît pas la nature.

Néanmoins, assure l’ambassadeur, Israël ne veut pas détruire la menace nucléaire iranienne. “Ce n’est pas l’idée. L’idée est d’envoyer un message très, très clair à l’Iran : il doit en payer le prix« de l’attaque. Une attaque qui est”sans précédent», assure l’ambassadeur.

L’Iran menace et attaque Israël depuis des années. Pas directement, mais aussi par l’intermédiaire de ses mandataires.“Pour l’ambassadeur d’Israël en France, le problème avec l’Iran, c’est que c’est un”idéologie” Et un “obsession« de la destruction d’Israël ».C’est même, je dirais, la raison d’être du régime.

L’Iran « ne menace pas seulement Israël »

Selon Alona Fisher-Kamm, l’Iran «ne menace pas seulement Israël” mais “toute la région« . « C’est pourquoi toute la région s’est rassemblée avant-hier pour défendre Israël. Parce que ce n’est pas la défense d’Israël“qui est en jeu mais”la défense de toute la région« .

Tous les pays, assure l’ambassadeur, sont désormais unis »contre la menace iranienne“et plus particulièrement contre la menace chiite que veut le pays”exporter dans le monde entier“.”Il y a ici tout le potentiel d’une coalition contre une menace», assure-t-elle.

Risque d’embrasement au Moyen-Orient : «ce n’est pas non plus dans notre intérêt»

Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni appellent le gouvernement israélien à ne pas lancer une offensive majeure. Benjamin Netanyahu refuserait de son côté tout contact avec des dirigeants étrangers, selon plusieurs médias israéliens. “Il s’agit d’avoir un dialogue avec nos partenaires“parce que ces derniers l’ont fait”une inquiétude» partagé également par Israël : celui d’un embrasement de la situation avec un risque de guerre mondiale.

Les pays, assure l’ambassadeur, «demande d’être très prudent” Et “pour essayer d’éviter une escalade“.”Il faut en tenir compte, ce n’est pas non plus dans notre intérêt» explique Alona Fisher-Kamm.

Cependant, il existe unopportunité, à mon avis, sans précédent d’avoir une coalition“.”C’est aussi l’occasion de promouvoir, peut-être, des mesures diplomatiques.» Elle évoque notamment la possibilité de sanctions contre l’industrie balistique iranienne.

Gaza : « il n’y aura pas de cessez-le-feu »

La guerre menée par Israël à Gaza, contre le Hamas responsable de l’attentat terroriste du 7 octobre 2023, se poursuit. La crainte est qu’une offensive terrestre soit lancée sur la ville de Rafah. Alona Fisher-Kamm n’en doute pas : cette offensive est « encore » en préparation. “Nous avons deux objectifs dans cette guerre“, elle explique. Le premier est «libérer les 133 otages toujours aux mains du Hamas«dont, affirme-t-elle, un»grosse soirée« serait à Rafah. Le deuxième objectif est »démanteler le Hamas« .

Elle salue certains succès, notamment la réduction des régiments du Hamas de 24 à 4. Et elle assure qu’ils sont tous « à Rafah ». “C’est pourquoi nous sommes concentrés à Rafah.
Quant au cessez-le-feu, réclamé par l’ensemble de la communauté internationale, il n’en est pas question. En tout cas pas sans la libération des otages et le démantèlement du Hamas. Dans l’immédiat donc, Alona Fisher-Kamm l’assure : «il n’y aura pas de cessez-le-feu« .

« Israël facilite l’aide humanitaire à Gaza »

La situation à Gaza est catastrophique, entre famine et risques de maladie, sans parler des infrastructures détruites par six mois de bombardements incessants. Mais selon Alona Fisher-Kamm «il y a déjà une aide humanitaire importante« Aujourd’hui, assure-t-elle, il y a plus de 500 camions, « tous les passages sont ouverts ».Israël facilite l’aide humanitaire à Gaza», déclare l’ambassadeur. “Il n’y a pas de famine à Gaza : il reste quelques problèmes d’accès et de pillage qui doivent encore être résolus.

Retrouvez « L’invité politique » tous les jours à 8h30 sur Radio Grand Matin Sud avec Jean-Jacques Bourdin

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