L’agence spatiale a récupéré l’objet pour examen au Centre spatial Kennedy à Cap Canaveral, où il a été identifié comme un support métallique autrefois utilisé pour monter de vieilles batteries sur une palette de chargement destinée à être éliminée. Cette palette avait été larguée de la station spatiale en 2021, dans l’espoir qu’elle se désintégrerait complètement lors de son retour dans l’atmosphère terrestre. Cependant, un fragment a survécu et a causé des dommages à la propriété d’Otero.
Les débris, composés d’alliage métallique Inconel, pesaient 1,6 livre et mesuraient 4 pouces de hauteur et environ 1,5 pouces de diamètre. La NASA s’est engagée à étudier pourquoi ce débris n’a pas été entièrement détruit dans l’atmosphère et mettra à jour ses modèles techniques pour mieux gérer ces risques à l’avenir.
“Je tremblais. J’étais complètement incrédule. Quelles sont les chances que quelque chose atterrisse sur ma maison avec une telle force et cause autant de dégâts », a déclaré Otero à la télévision WINK. Il s’est dit soulagé que personne n’ait été blessé lors de l’incident.
Le rapport d’Ars Technica souligne que même si les batteries appartenaient à la NASA, elles étaient montées sur une structure de palette lancée par l’agence spatiale japonaise, ce qui pourrait entraîner des complexités dans les poursuites en responsabilité. Les cas de débris spatiaux artificiels atteignant la Terre sont rares mais pas sans précédent, avec des cas notables incluant des parties d’une capsule SpaceX Dragon atterrissant en Australie et des fragments de Skylab tombant en Australie occidentale.
Cet événement récent a également relancé les discussions sur la responsabilité des agences spatiales de minimiser les risques associés aux débris spatiaux, en particulier à la suite des critiques sur la manière dont la Chine a géré la rentrée de ses fusées Longue Marche.
(Avec la contribution des agences)
