Les extérieurs de Vendôme constituent traditionnellement un marché de report pour les acheteurs qui ne trouvent pas leur bonheur en ville ou qui n’ont pas les moyens d’y accéder.
Les récentes tensions immobilières n’ont fait qu’accentuer ce phénomène, une petite activité se poursuit dans ce secteur, sous réserve toutefois de nouvelles baisses des prix. A Naveil, un couple de retraités a acquis pour 130 000 € un pavillon en sous-sol à rénover de 99 m² sur 530 m² de terrain.
« Il y a un an, ça se serait vendu 15 000 € de plus »
« Il y a un an, ça se serait vendu 15 000 € de plus »note Hubert Girault, de Century 21. Toujours à Naveil, Christophe Blot, de l’agence ACBI, a déniché « le bien idéal » à un actif local, un plain pied neuf de 92 m² sur 800 m² de terrain, pour 200 000 €.
A Morée, un couple d’une quarantaine d’années a acquis une maison de ville entièrement rénovée de 140 m², sur 280 m² de terrain, pour 194 000 €, “après négociation”, précise Hubert Girault. Quant aux petits budgets, “ils sont obligés de s’éloigner”, constate Christophe Blot. A Lignières, un primo-accédant a acquis une maison de campagne nécessitant des travaux, de 70 m² sur 900 m² de terrain, pour 76 000 €.
Par ailleurs, le secteur attire encore une petite clientèle externe. A Saint-Rimay, un Parisien en télétravail partiel a acheté une jolie maison de 97 m², sur 300 m² de terrain, pour 149 000 €. Disposant de plus de moyens, un actif de la capitale à la recherche d’une résidence secondaire a jeté son dévolu sur une belle ferme rénovée située à Villiersfaux, de 177 m² sur 1 400 m² de terrain, pour 315 000 €.
Prix moyens au m2 : pour une maison, 1 600 € à Naveil, 1 040 € à Lignières.