Un père cherche « la vérité » après la mort de sa fille, décédée suite à une opération mineure trois mois avant son mariage

Un père cherche « la vérité » après la mort de sa fille, décédée suite à une opération mineure trois mois avant son mariage
Descriptive text here

Après le décès de sa fille, opérée à la clinique Nouvelle Bordeaux Tondu le 4 mars, Jean-Luc Leterme a porté plainte contre X. Il doit être entendu par la police nationale ce mardi.

Le Figaro Bordeaux

La Nouvelle Clinique Tondu de Bordeaux invoque « secret médical » pour éviter de s’exprimer sur le sujet, ce dont s’est emparé le parquet de Bordeaux. Le 4 mars, après un transfert en urgence au CHU de Bordeaux alors qu’elle était déjà en coma artificiel, Gwenaëlle Leterme, 38 ans, est décédée des suites d’un « opération bénigne ». Son corps a été autopsié et une enquête, confiée à la police nationale après le dépôt de plainte contre X par le père de la victime, Jean-Luc Leterme, est en cours. Il doit être entendu par les forces de sécurité intérieure ce mardi.

Admise à la clinique privée pour se faire retirer deux kystes de la gorge début mars, sa fille est sortie sans difficulté de la salle d’opération obligatoire. Comme l’exigeait l’acte médical, elle fut alors équipée d’un drain Redon (un petit flacon ovale destiné à aspirer les sécrétions postopératoires). “La suite ne s’est pas déroulée normalement”témoigne Jean-Luc Leterme : « Ma fille se plaignait de ne pas être écoutée lorsqu’elle exprimait ses douleurs et ses difficultés. Il n’était connecté à aucun appareil et s’il avait un bouton (pour appeler les infirmières, NDLR) soit cela n’a pas fonctionné, soit cela n’a pas été pris en compte.

Le sort de ma fille s’est décidé en quatre ou cinq heures alors qu’elle n’avait que deux kystes à la gorge à enlever.

Jean-Luc Leterme, père de la victime

Lire aussi“Je ne serai pas la dernière” : une femme enceinte perd son enfant et frôle la mort au CHU de Bordeaux

Insuffisance cardiaque

Pour Jean-Luc Leterme, premier adjoint au maire de Bonzac (Gironde), vigilance “augmenté” Ce qui aurait dû être mis en place après le retrait de Redon de sa fille ne l’a pas été. D’après les confidences de ce dernier à FigaroSi, confirmant une information révélée par Actu Bordeaux, son soutien est également mal tracé. Dans un courrier adressé à la famille du défunt, que nous avons pu consulter, la Nouvelle Clinique Bordeaux Tondu assure que l’intervention a été réalisée à 17 heures par une infirmière. Mais un texte de Gwenaëlle Leterme indique à son compagnon que cet acte médical a été réalisé à 15h30, alors que le laboratoire auquel le flacon a été envoyé pour analyse mentionne l’heure de 15h50. Un « flou médical » d’une durée d’1h30 qui Jean-Luc Leterme dénonce en soulignant “l’absence de véritables explications” de la clinique privée dont il juge les réponses “trop ​​vague pour comprendre ce qui s’est passé.” Pour l’ancien directeur régional de l’Association des Paralysés de France (APF) cette précision chronologique est d’autant plus importante que ces analyses établissent la présence d’une infection nosocomiale.

Selon les communications entre la famille et le patient, le drame s’est poursuivi jusque dans la soirée. A 21h30, le jour des faits, alors qu’elle exprimait « toujours autant de souffrance », Gwenaëlle Leterme n’avait toujours pas été examinée par son médecin. En pleine nuit vers 1h30 du matin, la patiente sort enfin de sa chambre pour aller chercher de l’aide. Et c’est là, dans le couloir, alors que le personnel de nuit l’escortait là-bas, qu’elle s’est effondrée, victime d’un « arrêt cardiorespiratoire soudain » selon la lettre de la clinique privée à la famille. Les procédures de réanimation pratiquées à son chevet sont restées vaines et Gwenaëlle Leterme ne s’est jamais réveillée du coma artificiel dans lequel elle avait été plongée ce jour-là.

« Le destin de ma fille s’est décidé en quatre ou cinq heures alors qu’elle n’avait plus que deux kystes à la gorge à enlever. “En principe, rien n’aurait pu arriver, mais quelque chose de médical s’est produit, et c’est arrivé.”, dénonce désormais son père. A “la recherche de la vérité” qu’il espère obtenir des investigations menées par le parquet de Bordeaux, Jean-Luc Leterme souhaite que les circonstances de la mort mystérieuse de sa fille, qu’il aurait dû épouser dans sa mairie le 21 juin, soient éclaircies.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV C’est confirmé, un grand buteur va jouer à Marseille ! – .
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui