C’est devenu le secret le moins bien gardé aux quatre coins de la Ligue nationale de hockey…
Ce n’est certainement pas le scénario idéal pour les joueurs, leurs familles, les employés administratifs et du secteur du hockey et leurs familles, mais que voulez-vous. À l’ère des réseaux sociaux où abondent les techniques de collecte d’informations très limites à la Big Brother, il est très difficile de garder un secret, surtout lorsqu’il s’agit d’une actualité aussi importante.
Concernant le phishing par courriel et téléphone portable, comprenez-le, il ne s’agit en aucun cas d’une attaque contre la quête d’informations privilégiées utilisée par les artisans des médias traditionnels tels que Frank Seravalli, Elliotte Friedman ou encore Renaud Lavoie. .
Ces gars sont des pros branchés qui parlent à tout le monde dans la ligue et obtiennent leurs informations le plus souvent en première ligne.
Surtout, ils ne transgresseraient jamais une règle éthique claire concernant les modalités d’obtention d’informations sensibles.
Cela dit, les Coyotes migreront vers l’État mormon de l’Utah pour y élire domicile à compter de la saison prochaine.
Une fois l’empathie passée pour le personnel désormais au chômage en Arizona, force est de reconnaître que cette décision est aussi parfaite qu’elle était devenue essentielle.
Les coyotes ne pouvaient tout simplement plus être maintenus en vie artificiellement en Arizona. C’était carrément embarrassant.
Et, même si c’est frustrant pour les ardents défenseurs du retour des Nordiques dont moi-même, ce déménagement vers Utah a beaucoup de sens…
Gary Bettman, au fait, je sais que nous essayons toujours de le détester, voire de le mépriser un peu plus. Pourtant, une fois de plus, il réussit un grand coup. Il faut savoir qu’il pourrait difficilement agir contre l’actuel propriétaire des Coyotes, puisque ce dernier est l’un de ses patrons.
Gary et sa bande lui ont dit de lui laisser une concession d’agrandissement ouverte dès qu’il pourra réaliser son projet d’achat de terrain et de construction d’un nouvel amphithéâtre. Il conserve également la propriété du nom des Coyotes pour relancer un jour son club en mode expansion.
Cela signifie que si le projet d’acquérir des terrains et de développer le complexe que l’on voit partout depuis plusieurs semaines se concrétise, Phoenix dépassera Houston, Atlanta, Kansas City et bien sûr Québec pour l’obtention d’une franchise.
Je doute sincèrement que ce projet puisse aboutir dans le désert. Je pense que les coyotes migreront vers Salt Lake City et ne renaîtront jamais de leurs cendres à Phoenix… ou des cendres de Phoenix, selon.
Maintenant, l’expansion… sachez qu’elle est bien réelle dans les plans de Gary Bettman. Même s’il compte actuellement 32 clubs, il n’en a que 25 sur le sol américain… et puis le territoire de recrutement du hockey étant ce qu’il est, les villes en croissance étant ce qu’elles sont dans des pays où le hockey est en développement avancé… il ne fait aucun doute dans mon esprit que le niveau de jeu ne baissera pas d’un iota si la Ligue accepte quatre nouvelles franchises via expansion…
Il faut cependant soigner les équipes existantes tout en gâtant convenablement les nouveaux venus qui paieront entre 1 et 1,5 milliard pour entrer dans le grand cercle des patrons du hockey.
Alors méfiez-vous de ceux qui prétendent à tort que deux franchises d’expansion seront attribuées à temps pour la saison 2026… c’est un pur non-sens !
Les extensions seront vendues cher, un groupe à la fois, et il y aura un minimum de deux ans entre chaque attribution, la première probablement à temps pour 2026.
La Ligue Nationale n’atteindra donc pas le total de 36 franchises avant au moins 2035. Six équipes, quatre divisions de quatre clubs, quatre de cinq clubs… des rivalités régionales au premier plan avec des matches en nombre ajoutés contre leurs frères ennemis pour les franchises.
Deux divisions canadiennes de quatre équipes, l’Ouest et l’Est avec en plus le Québec pour affronter Toronto, Ottawa et bien sûr Montréal, puisque Geoff Molson y est clairement favorable, d’ailleurs…
À moins qu’Atlanta, Houston, Kansas City et, hélas, Phoenix ne dépassent le Québec…
Si tel devait être le cas, je m’engage à ne plus jamais reconnaître de bonnes qualités chez Gary Bettman et, comme beaucoup d’entre vous, à trouver qu’il est dégoûtant !
