Les relations fraternelle sont incomparables. Ce lien très intime et à la fois complice peut aussi être l’occasion d’alimenter les rivalités. Face au risque de voir ces rivalités corrompre les liens que les enfants ont noués dans la fraternité, Dana Castro, psychologue, recommande de reconnaître leur singularité. Chaque enfant d’une famille est différent et cultiver leurs différences peut les inviter à moins se comparer les uns aux autres. “Reconnaissez et acceptez les différences, chaque frère ou sœur a une personnalité unique. Le respect de cette individualité est crucial. Les différences peuvent être une Source d’enrichissement mutuel plutôt qu’une zone de conflit”remarque le psychologue clinicien sur Bleu de France.
En les aidant à cultiver et à valoriser ces différences, les parents aident également les enfants à se sentir mieux dans leur peau. Mais selon la psychologue, un autre élément reste à travailler : la jalousie. Si ce sentiment est naturel, cela peut créer des tensions au sein des frères et sœurs. Ainsi, elle invite les parents à assurer la répartition de l’attention et de l’affection. S’ils ne montrent aucune différence dans leur comportement, les parents démontrent que, malgré la singularité de chacun, chacun a droit au même traitement.
L’expert recommande également de créer des opportunités pour mettre en valeur cette égalité. Partagez des moments de complicité peut être un bon moyen de créer de bons souvenirs en famille, mais aussi de montrer que chacun peut trouver sa place. Enfin, Dana Castro recommande assurer la qualité de la communication au sein de la famille. Une communication efficace s’établit notamment grâce à un contexte apaisé et une écoute sans jugement. Les enfants peuvent avoir du mal à trouver les mots pour exprimer ce qu’ils ressentent. Les parents peuvent aider dans ces moments à créer un moment de confiance et d’expression. Inviter des frères et sœurs à faire de même entre eux peut être un bon moyen de créer des liens solides entre eux.
