LA CHRONIQUE – L’Occident, à commencer par la France, devrait proposer à l’Iran une négociation majeure sur toutes les questions de sécurité, à l’image de ce que Téhéran avait proposé en vain à l’Occident en 2003, après les invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak.
Cette fois, il y avait plus de peur que de mal. La montée soudaine des tensions au Moyen-Orient, ouverte par le bombardement israélien du consulat iranien à Damas (7 responsables iraniens tués) le 1euh Avril 2024 et par la réponse iranienne sur le territoire israélien treize jours plus tard (un blessé), ne s’est pas transformé en guerre régionale généralisée. Pour l’instant du moins.
Mais le Moyen-Orient reste une poudrière, d’où se rassemblent toutes sortes de mèches, qu’elles soient allumées par des désirs de vengeance, du fanatisme religieux, des ambitions personnelles, des erreurs de calcul géopolitiques. Les Occidentaux doivent tout faire pour éteindre ces mèches, pour d’évidentes raisons d’humanité, mais aussi pour éviter une flambée des prix du pétrole, qui pourrait sérieusement impacter leurs économies, déjà fragilisées par la guerre en Ukraine.
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