Le voisin aux lunettes d’or – Avis +/- – Onirik – .

Éditeur : J’ai lu

roman d’Amalie Howard

Présentation de l’éditeur

Vesper Lyndhurst a un secret. Sous le masque de la dame corsetée dans sa perfection se cache une femme fragile, dépassée par ses émotions. Ouvrir son cœur à un homme, lui laisser découvrir ses défauts, est impensable. Elle fuit alors les prétendants pour mieux prendre soin de son entourage et aime exercer ses talents d’entremetteuse, au grand bonheur des uns et à l’exaspération des autres !

Mais quand Aspen, son amour d’enfance devenu son pire ennemi, revient des Etats-Unis après sept ans d’absence, la nature passionnée de Vesper se révèle et son armure se fissure…

L’avis de Valérie

Vesper est la fille d’un duc. Son impulsivité lui a joué des tours lorsqu’elle était toute petite, elle s’est notamment cognée le nez de son voisin, lui aussi fils de duc, et s’en veut depuis. Derrière ses manières parfaites, elle cache une sensibilité qui lui a par exemple fait visiter le quartier dangereux de Saint-Giles, la nuit, pour s’occuper d’un refuge pour femmes perdues.

Lorsque le duc Greydon la revoit, il semble aussi attiré par elle que méprisé, convaincu qu’elle n’est qu’égoïsme et frivolité. Malgré tout, il lui demande de s’occuper de la première saison de sa pupille, Judith, car Vesper semble avoir des talents d’entremetteuse…

Deuxième volume d’une série commencée avec La duchesse en pantoufles de satin, cet opus souffre d’un trop grand manque de cohérence et de trop de libertés prises avec les codes stricts de la vie sociale anglaise. Ce qui aurait pu arriver à l’héroïne précédente (française et danseuse) est incohérent pour une noble avec une éducation parfaite.

Mais ce qui est le plus embêtant, c’est que les sentiments amoureux entre nos deux personnages sonnent faux. Lorsque Greydon lui dit qu’il la connaît mieux qu’elle ne se connaît elle-même, ce simplet est convaincu qu’elle n’est qu’un mirage futile et peu charitable. Comment peut-on apprécier un tel idiot ? C’est dommage, car tout l’intérêt de la collection Regency est de préférer la subtilité à la facilité de l’émotion. Malheureusement, ici, l’auteur crée des personnages dissonants qui irritent plutôt qu’apportent du plaisir à la lecture.

Si l’histoire se lit sans difficulté, ce grain de sable s’empare de la machine narrative.


Amélie Howard, Collection Régence

Fiche technique

Format : pochette
Pages : ‎320
Éditeur : J’ai lu
Sortie : 3 avril 2024
Prix ​​: 7,90 €

 
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