Baisse de l’inflation en mars, inquiétudes sur l’énergie

L’Insee a confirmé que l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,3% en mars sur un an, marquant un ralentissement par rapport à la hausse des prix de 3% enregistrée en février. Cette baisse s’observe dans plusieurs catégories, dont l’alimentation, les services et les produits manufacturés.

Baisse de l’inflation mais pression sur l’énergie

Malgré tout, les prix de l’énergie ont enregistré une décélération significative, passant de 4,3% en février à 3,4% en mars. Cette tendance suggère une relative stabilité des coûts énergétiques qui pourrait influencer les prix à la pompe à court terme, mais les tensions géopolitiques au Moyen-Orient risquent de perturber sérieusement cette tendance à la baisse. Les prix du carburant à la pompe pourraient en être affectés.

L’évolution des prix du tabac est également révélatrice. Après une forte hausse en mars 2023, la hausse annuelle a considérablement ralenti, passant de 18,7% à 10,7%. Cette fluctuation est due à l’effet de base qui fait suite à une augmentation significative l’année précédente.

La question des taux d’intérêt

L’Insee fait également état d’une baisse de l’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils comme ceux des produits alimentaires non transformés et de l’énergie. Celui-ci est passé de 2,6% en février à 2,2% en mars, reflétant une tendance générale à la baisse des pressions inflationnistes. Ce contexte favorable a conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux d’intérêt pour juin 2024anticipant une période prolongée de modération inflationniste.

Cependant, malgré cette perspective d’assouplissement monétaire en Europe, la situation aux États-Unis est différente, avec l’inflation qui s’est accélérée à 3,5% en mars. Cela pourrait limiter la marge de manœuvre de la BCE qui, comme l’a souligné sa présidente Christine Lagarde, reste « dépendant des données, pas de la Fed [américaine] « . Ce contexte complexe pourrait jouer un rôle clé dans les prévisions économiques futures, notamment en ce qui concerne les coûts de l’énergie et donc les prix à la pompe en Europe.

ces facteurs indiquent que, même si l’inflation générale ralentissait, des composantes spécifiques liées à l’énergie pourraient connaître des variations qui affecteraient directement les consommateurs, notamment leurs dépenses en carburant.

 
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