les boulangeries rouvrent lentement à Gaza

les boulangeries rouvrent lentement à Gaza
Descriptive text here

Sur une photo obtenue ce 14 avril par La Croix, une longue file d’attente s’étire au soleil dans une rue de Gaza. Dans une autre, un homme revient, un sac plastique orange à la main, rempli de crêpes. Dimanche, plusieurs boulangeries ont pu rouvrir dans la ville de Gaza sous la houlette du Programme alimentaire mondial (PAM), grâce à une augmentation des volumes d’aide humanitaire autorisée par Israël à entrer dans la zone.

Ces réouvertures démontrent les efforts, encore insuffisants, déployés pour améliorer la situation humanitaire calamiteuse dans l’enclave palestinienne, où l’armée israélienne tente depuis six mois d’anéantir le Hamas. Jeudi, des camions d’aide humanitaire ont pu entrer dans la zone par un nouveau point de passage ouvert au nord de la bande de Gaza, a annoncé vendredi l’organisme israélien chargé des affaires civiles palestiniennes.

Une semaine plus tôt, le 6 avril, les Nations Unies rapportaient qu’Israël avait autorisé l’ouverture de 20 boulangeries dans le nord de la bande de Gaza ainsi qu’une conduite d’eau fermée depuis le début des opérations militaires. en octobre. Ces concessions font partie d’une liste d’engagements pris par Israël suite aux demandes répétées de la communauté internationale d’améliorer la situation humanitaire. En plus de ces mesures, Israël a également accepté d’augmenter le nombre de camions autorisés à entrer quotidiennement dans la bande de Gaza, ainsi que de créer un « cellule de coordination » entre l’armée et les humanitaires.

Risque de famine

Ces changements ont été annoncés au lendemain d’un échange téléphonique tendu entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Le locataire de la Maison Blanche a menacé de conditionner son soutien à l’offensive contre le Hamas à l’adoption de mesures concrètes pour mieux protéger les civils palestiniens et les travailleurs humanitaires travaillant dans la bande de Gaza. Israël a été particulièrement pointé du doigt après un bombardement dans le centre de Gaza le 1er avril, au cours duquel sept employés de l’ONG World Central Kitchen ont perdu la vie.

Le risque de famine reste très élevé dans la bande de Gaza. Dans un communiqué publié le 18 mars, le PAM a annoncé qu’il s’attendait à ce que cette situation se produise “d’ici mai” au nord de la bande de Gaza, où vivent 300 000 personnes. Selon une estimation du PAM publiée le même jour, pas moins de la moitié des habitants de Gaza, soit 1,1 million de personnes, ont complètement épuisé leurs réserves alimentaires.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui