Il est urgent de prévenir d’une pire catastrophe après un an de guerre au Soudan

Il est urgent de prévenir d’une pire catastrophe après un an de guerre au Soudan
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Genève — Aujourd’hui, cela fait un an qu’un conflit entre chefs militaires rivaux a éclaté au Soudan. De nombreux Soudanais ont traversé la frontière vers le Tchad, y compris ceux du Darfour – où les agences de presse et les agences humanitaires mettent en garde contre un retour au génocide généralisé et aux viols massifs au Darfour qui ont commencé en 2003. Vendredi, Barbara Plett-Usher de la BBC [@BBCBarbaraPlett] Selon des informations provenant du nord du Darfour, parmi ceux qui ont fui leur foyer, un enfant meurt toutes les deux minutes. Cette chronique invitée par Dr Tedros Adhanom GhebreyesusLe directeur général de l’Organisation mondiale de la santé prévient que le temps presse pour prévenir une catastrophe pire au Soudan.

Loin des gros titres et de l’attention de la communauté internationale, le peuple soudanais traverse une crise humanitaire dévastatrice.

La moitié des 50 millions d’habitants du pays ont un besoin urgent d’aide humanitaire. Plus de 8,6 millions de personnes sont déplacées au Soudan et dans les pays voisins – la pire crise de déplacement au monde.

Beaucoup ont été contraints de fuir à plusieurs reprises, laissant 18 millions de personnes dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë. Un enfant sur sept souffre de malnutrition aiguë. Cinq millions de personnes sont au bord de la famine [a technical term measuring thresholds of starvation, malnutrition and deaths].

Les armées en conflit limitent l’aide, mais sans assistance, la situation continuera de s’aggraver.

De plus, le système de santé s’effondre, en particulier dans les zones difficiles d’accès, avec des établissements de santé détruits, pillés ou confrontés à de graves pénuries de personnel, de médicaments, de vaccins, d’équipements et de fournitures. Seuls 30 pour cent environ des établissements de santé fonctionnent encore, et ceux-ci fonctionnent à des niveaux minimes. Les fournitures médicales dans le pays sont estimées à environ 25 pour cent des besoins. Certains États, comme le Darfour, n’ont reçu aucune fourniture médicale au cours de l’année écoulée.

Le Darfour et d’autres régions n’ont reçu aucune fourniture médicale depuis un an.

Cela signifie que dans de nombreuses régions, les femmes enceintes et les nouveau-nés ne reçoivent pas de soins ; il n’y a pas de vaccination pour les enfants ; et les patients souffrant de diabète, d’hypertension, de cancer ou d’insuffisance rénale risquent de subir de graves complications, voire la mort, faute de médicaments.

Il est encore temps d’éviter le pire et de protéger la vie et la santé de la population soudanaise.

Tout au long de cette crise, l’OMS et ses partenaires sont restés sur le terrain. L’OMS a aidé près de 2,5 millions de personnes grâce à un soutien direct aux services et à la fourniture de fournitures d’urgence. Des cliniques mobiles ont soigné 433 000 réfugiés soudanais dans l’est du Tchad. Au total, 3,3 millions de personnes ont reçu des soins dans des cliniques mobiles.

Au cours des derniers mois, les efforts de l’OMS et de ses partenaires ont abouti à une baisse du nombre de cas de choléra, de dengue et de paludisme. Dans six États à haut risque. 4,5 millions de personnes de plus d’un an ont reçu le vaccin oral contre le choléra et 5,7 millions de personnes dans sept États ont été vaccinées contre la rougeole et la rubéole. Nous avons livré du matériel pour le traitement de 115 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère avec complications médicales.

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Pourtant, il reste encore beaucoup à faire pour sauver des vies et protéger la santé des populations.

La conférence d’aujourd’hui pour le Soudan et ses pays voisins devrait considérer trois priorités :

D’abord: Nous avons besoin d’un accès humanitaire à travers les frontières et de couloirs humanitaires, en particulier dans les zones non contrôlées par le gouvernement. L’accès par le passage d’Adre avec le Tchad est vital.

Deuxième: Nous appelons toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme et à mettre un terme aux attaques contre la santé. Il y a eu plus de 60 attaques contre des établissements de santé au cours de l’année écoulée. Les agents de santé, les patients, les hôpitaux et autres établissements ne doivent jamais être des cibles.

Le secteur de la santé dispose de moins de 12 pour cent du financement dont il a besoin.

Troisième: Nous sommes prêts à étendre nos opérations à une plus grande échelle, mais nous ne pouvons le faire sans un soutien accru des donateurs. Le secteur de la santé dispose de moins de 12 pour cent du financement dont il a besoin.

Le temps presse. Sans un arrêt des combats et un accès sans entrave à l’acheminement de l’aide humanitaire, la crise au Soudan va s’aggraver considérablement dans les mois à venir, avec des implications pour une vaste région.

 
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