des centrales hydroélectriques aux escargots, une journée de découverte

des centrales hydroélectriques aux escargots, une journée de découverte
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Vendredi 29 mars, dans le cadre des sorties organisées par la communauté de communes Isle Loue Auvézère en Périgord (Ccilap), Marianne Reynaud-Lasternas, la maire de Génis, a accueilli une délégation de maires accompagnée…

Vendredi 29 mars, dans le cadre des sorties organisées par la Communauté de communes Isle Loue Auvézère en Périgord (Ccilap), Marianne Reynaud-Lasternas, la maire de Génis, a accueilli une délégation de maires accompagnée d’Alain Pouquet, vice-président chargé de l’économie. développement.

La visite de deux centrales hydroélectriques, animée par Gaëtan Seon, chef de projet hydroélectrique de la filiale du groupe Artea, a intéressé un public très attentif.

La centrale de Marvit existe depuis plus de cent ans, à l’époque de l’électrification des villages environnants. La centrale du Moulin du Pont fut un moulin à grains jusqu’en 1953, puis fut transformée en centrale hydraulique. Le groupe Artea a racheté les sites, à l’arrêt depuis plusieurs décennies, et a entrepris leur réhabilitation, avec l’installation de deux turbines Kaplan.

Aujourd’hui, les puissances des installations sont respectivement de 400 kW et 250 kW pour une production annuelle cumulée de 2 000 MWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ 800 habitants. Les centrales disposent d’ouvrages de continuité écologique, à savoir des passes à poissons pour que les poissons remontent et des grilles fines pour qu’ils puissent glisser sans passer par les turbines.


Dans la centrale hydroélectrique du Moulin du Pont.

Michel Pitout

200 000 escargots

Le groupe a ensuite visité l’entreprise Méli-Mélo d’escargots, une ferme d’escargots produisant des escargots élevés et cuisinés en Périgord, certifiée agriculture biologique. Mélody Perret a commenté son travail au quotidien. Sur une superficie de 1 200 m², il élève près de 200 000 escargots gris et petits gris. La reproduction a lieu de février à juin en intérieur, puis les couvées sont collectées manuellement une à une et incubées. L’éclosion a lieu vingt jours plus tard et les « bébés » sont placés dans des enclos en plein air où ils se nourrissent.

A la fin de la saison, chaque escargot est ramassé à la main et placé en hibernation pendant cinq jours, ce qui lui permet de jeûner et de s’endormir.

La partie transformation est réalisée dans un laboratoire à la ferme. Une dégustation de sa recette de Croquescargot a ravi les papilles des gourmets.

 
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