A ce jour, cinq personnes ont été mises en lumière par la Major Crime Investigation Team (MCIT) à la suite de l’enquête sur le meurtre de Mohammad Hussain Abdoola Fakeermahamood, dit Said, âgé de 63 ans. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à son attentat. . Le corps sans vie du sexagénaire a été découvert le 22 mars dans une maison de Plaine-Verte.
A ce stade de l’enquête, le couple Zaid et Shamnaaz Santaly sont soupçonnés d’être à l’origine du meurtre. Bien qu’ils aient rejeté avec force toute connaissance du crime, les enquêteurs du MCIT, dirigés par le surintendant Veekash Sebaruth et l’inspecteur Deewoo, sont sceptiques.
Grâce au travail de terrain, les enquêteurs ont mis la main sur Jean Allan Ramful, Vishal Residu et Faezal Jagessar. Ils sont soupçonnés d’avoir agressé la victime sur les instructions du récidiviste Zaid Santaly. Les trois hommes, provisoirement inculpés de meurtre devant le tribunal judiciaire de Port-Louis, sont maintenus en garde à vue.
Deux d’entre eux ont déjà expliqué leur rôle dans l’agression de la victime. Mais ils nient avec force toute connaissance du décès de la victime. Ces « aveux » en main, la police compte confronter le couple Santaly à ces évolutions cette semaine.
Said Fakeermahamood est décédé d’un œdème pulmonaire cérébral aigu. La police soupçonne fortement qu’on lui a injecté des substances illicites. Les détectives attendent le rapport du service de toxicologie pour en avoir le cœur net. Le mobile de cette attaque mortelle serait le vol d’une importante somme d’argent sur le compte bancaire de la victime, qui, de son vivant, travaillait au service des ressources humaines de la police. Les enquêteurs du MCIT ont déjà demandé à la banque, par décision de justice, d’obtenir un relevé bancaire de son compte afin d’en connaître l’ampleur.
Les détectives devront également déterminer comment la victime s’est retrouvée dans une maison appartenant au père de Shamnaaz Santaly, avenue Joseph François à Plaine-Verte. La police travaille toujours à visualiser les images des caméras pour clarifier cet aspect de l’enquête.
