L’opinion publique, la presse, les chaînes d’information en continu et les réseaux sociaux en sont convaincus : on assiste à une augmentation des violences chez les jeunes. Seule certitude : ces violences juvéniles sont bien plus médiatisées aujourd’hui qu’hier. Cela pourrait expliquer cela…
Après la mort de Thomas, un jeune lycéen de 16 ans poignardé mi-novembre à la sortie d’un bal à Crépol, dans la Drôme, les médias traditionnels et les réseaux sociaux en ont eu assez de l’attentat meurtrier début avril. par Shemseddine, 15 ans, devant le collège des Sablons, à Viry-Châtillon, dans l’Essonne.
Quatre jeunes ont été mis en examen pour l’avoir sévèrement battu, avec le motif, pour trois d’entre eux, de défendre la réputation de leur sœur et de leur famille. A Crépol, l’hypothèse finalement privilégiée par les enquêteurs est celle d’une altercation qui aurait mal tourné et plutôt celle d’une expédition punitive.
Qu’à cela ne tienne : quelles qu’en soient les causes, le sentiment d’une augmentation de la violence chez les jeunes gagne du terrain dans l’opinion publique. Les chaînes d’information en continu, qui diffusent des reportages comme autant de spots publicitaires pour « déchaîner » la jeunesse, n’y sont sans doute pour rien.
