de Glucksmann à Deffontaines… Chaque gauche a sa campagne

de Glucksmann à Deffontaines… Chaque gauche a sa campagne
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16:56 – Valérie Hayer refuse de débattre avec Raphaël Glucksmann

Il est peu probable que la confrontation Hayer-Glucksmann voie le jour. Les deux têtes de listes, au coude à coude dans les sondages d’intention de vote, s’arrachent pour les voix des électeurs de gauche. Le camp présidentiel, mené par Valérie Hayer, légèrement en avance sur la liste de Raphaël Glucksmann, refuse d’organiser officiellement un match entre les deux mouvements au grand regret de l’entourage du candidat PS-Place publique.

Pour les socialistes, un débat pourrait permettre à leur leader de remporter le duel. « Dans le trio de tête, nous sommes les seuls à avoir un projet de gauche. [Glucksmann] “Nous pouvons encore grimper et bénéficier d’un effondrement de la macronie, car on voit des électeurs de gauche rompre avec le chef de l’Etat à cause des retraites, de la loi sur l’immigration et de l’entrée de Rachida Dati au gouvernement”, estiment les élus de gauche. relayé par info Bien que la liste PS-Place publique soit plus proche de celle de la France insoumise, 4ème dans les sondages, les équipes de campagne du parti présidentiel considèrent néanmoins la menace « la ». Le président de la République considère qu’il faut rendre Glucksmann invisible, que cela ne sert à rien de lui faire de la publicité”, a déclaré un membre de Renaissance à France info.

Avec ou sans débat, les socialistes attaquent. Ils aiment souligner qu’au Parlement européen, leur parti siège dans le deuxième groupe le plus puissant, capable de renverser la droite européenne dominante, alors que le groupe dans lequel siègent les macronistes n’est que troisième. Autrement dit, pour les sympathisants de la liste PS-Place publique : voter pour Renaissance le 9 juin ne sert à rien.

15:51 – Léon Deffontaines chez lui pour son premier grand rendez-vous

Alors que la campagne européenne est lancée depuis plusieurs semaines, il a fallu attendre jeudi 11 avril pour que la tête de liste communiste tienne son premier grand meeting. Pour cette grande première, Léon Deffontaines a souhaité s’installer confortablement et s’est donné rendez-vous chez lui à Amiens. Le jeune homme politique s’est retrouvé devant 1.500 participants selon Humanité qui semblait satisfait du représentant du PCF pour ces élections. Pourtant, la liste communiste est la dernière de gauche dans les résultats des sondages et est rarement créditée des 5% nécessaires pour entrer au Parlement européen. Léon Deffontaines parviendra-t-il à déjouer les pronostics ? Il y a cinq ans, Ian Brosset avait mené une bonne campagne mais n’avait obtenu aucun siège au final.

Mais le candidat communiste croit en ses chances. Il se présente comme le représentant d’une « gauche unie » différente des autres mais surtout de celle des socialistes : « La gauche a déçu. Mais une nouvelle ère s’ouvre. Ensemble, nous sommes la Gauche Unie du monde du travail et reprenons la main en France et en Europe. Un argument également avancé par son mentor et chef de parti, Fabien Roussel. « Nous sommes la seule liste qui défend le productivisme vert. Nous sommes des éco-cocos”, a-t-il déclaré, assurant défendre une “gauche républicaine” fondée sur “l’égalité, la laïcité et la solidarité”.

14h40 – Face à Bardella, Glucksmann réaffirme son amour de l’Europe

L’extrême droite contre la gauche socialiste. C’était le débat organisé ce vendredi matin sur France Inter entre Jordan Bardelle et Raphaël Glucksmann. Si le premier a énuméré les critiques qu’il adresse à l’Europe, le second a défendu l’Union européenne et vanté ses mérites. « L’Union européenne se construit bien trop souvent sans l’intérêt des peuples », y compris des Français selon le président du Rassemblement national qui dénonce « la submersion migratoire », le « déclin économique » et le « déclin agricole » qui imposeraient à l’Europe de ses États membres ainsi qu’un « ensemble de normes toujours plus complexes pour les chefs d’entreprise ».

Mais selon la tête de liste de l’alliance Place publique/Parti socialiste, son adversaire a complètement tort. « Non, l’Europe n’est pas le véhicule d’un écrasement et d’un déclin migratoire comme vous le dites. Ce sont des mythes, des illusions », a-t-il déclaré. Selon lui, l’Europe assure une « protection très concrète » aux travailleurs français et à la production nationale grâce aux politiques protectionnistes mises en place aux frontières de l’UE. Raphaël Glucksmann estime cependant qu’il faut « réorienter les politiques commerciales, les politiques industrielles menées à Bruxelles » pour « reprendre le contrôle des multinationales européennes » ou « imposer des règles et lutter contre les délocalisations » ou la prise de contrôle par « les multinationales américaines, les émirs qataris ». ou des oligarques russes. “C’est pour que la France reste la France que je veux construire cette puissance européenne”, a-t-il conclu.

 
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