La disparition du petit Émile, survenue le 8 juillet, s’est un peu précisée avec la malheureuse découverte, par un randonneur le 30 mars, du crâne de l’enfant. Une trouvaille macabre qui a permis de relancer l’enquête, qui semblait quasiment au point mort malgré les efforts des équipes travaillant sur le dossier. Ce vendredi 12 avril Dimanche en France évoque cette affaire qui a glacé le sang des Français il y a neuf mois et qui continue de susciter des interrogations.
Interviewé par nos confrères, le journaliste Jacques Pradel a donné son avis sur ce qui a pu arriver au garçonnet de 2 ans et demi, ayant échappé à la vigilance de ses grands-parents lors de ses dernières vacances d’été avant de disparaître. Plusieurs pistes ont été envisagées par les enquêteurs, à commencer par celle du drame familial, celle du prédateur sexuel ou encore celle d’un accident de la route. Mais pour l’écrivain, animateur de télévision et de radio de 77 ans qui a fait du journalisme d’investigation, “La thèse du simple accident reste l’une des plus plausibles.” En effet, le fait que le crâne ait été retrouvé aussi tardivement malgré les recherches et les recherches est pour lui une preuve possible qu’il n’y a pas eu de crime.
Une culpabilité réduite s’il s’agissait d’un accident ?
“Imaginons que l’enfant soit tombé dans le ruisseau à proximité de l’endroit où sa dépouille a été découverte et qu’il soit resté longtemps immergé sous l’eau, cela pourrait expliquer pourquoi les chiens n’ont pas pu sentir sa trace”, affirmait Jacques Pradel, convaincu que cela donnerait aussi une raison pour laquelle “Les caméras thermiques n’ont pas pu détecter sa dépouille.” “Et puis ses os auraient pu être retrouvés éparpillés, à cause des pluies ou des animaux sauvages”, » a-t-il ajouté pour étayer son hypothèse. En tout cas, si celui-ci “C’était prouvé, ce serait peut-être mieux pour sa famille.” « Un accident banal » pourrait effectivement soulager les proches du petit Émile, malgré la culpabilité, plutôt que “pour imaginer les horreurs” que l’enfant “aurait pu endurer si par hasard il était tombé entre les mains d’un pédophile de l’espèce maniaque et meurtrier”a conclu le journaliste.
Article rédigé avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : capture d’écran BFMTV
