nos taxes très chères alourdissent les prix des gares

nos taxes très chères alourdissent les prix des gares
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Ravissante créature migratrice de nos cieux nordiques, la Bernache cravant pourrait se passer de cette mauvaise publicité qui lui colle au bec. Son nom a été « emprunté » pour désigner, au début des années 1970, un gisement de pétrole au large du port d’Aberdeen en Ecosse, et ses remarquables plumes n’ont jamais pu se débarrasser de cette « marée noire »… Aujourd’hui Aujourd’hui, le site a donné presque tout sauf le terme est resté.

Le Brent (avec le WTI – West Texas Intermediate – et Dubaï/Oman) est l’une des trois références majeures sur lesquelles reposent les négociations des contrats pétroliers. Le prix du baril est au cœur des explications fournies aux consommateurs pour expliquer les hausses douloureuses à la pompe du moment. Mais nous savons depuis longtemps que nos taxes très élevées pèsent avant tout sur les prix des stations balnéaires.

Alors que l’Etat s’oriente vers un plan d’économies qu’il voudrait spectaculaire (Bercy vise 10 milliards d’euros, ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval, même à vapeur), il ne faudra pas rêver à une nouvelle avalanche. d’aides telles que des chèques carburant de 100 euros. Par ailleurs, ce geste coûteux ne concerne habituellement qu’une partie de ceux qui se rendent au travail en voiture, excluant les trop fameuses « classes moyennes » jugées bien trop… « riches » pour espérer en bénéficier.

Les heureux utilisateurs de véhicules 100 % électriques ne risquent pas de devenir majoritaires demain (en 2023 une hausse significative a permis à leurs ventes de représenter 16,8 % des nouvelles immatriculations). Les automobilistes en France n’ont donc pas fini de subir la hausse parfois vertigineuse de leur budget carburant. Ils éprouvent, à juste titre, un sentiment mêlé d’injustice et d’impuissance.

L’un de nos interlocuteurs, expert des questions énergétiques, souligne ici l’impact de la demande américaine en pleine « drive season » mais à l’approche des beaux jours et des incontournables ponts de mai, très bien « construits » cette année, nombre de nos nos compatriotes iront à la pompe à de nombreuses reprises. Les joyeux frontaliers se dirigent le plus possible vers des voisins plus généreux (nous vivons dans la même communauté mais pas sous le même régime…) en ramenant, quand ils le peuvent, quelques jerrycans de la précieuse « boisson », mais le phénomène reste forcément marginal.

Baromètre infaillible pour se faire une idée des prix : aller à la pompe. Même si trois véhicules se trouvent devant vous, on constate souvent que l’attente reste très raisonnable. Ils sont plus nombreux à regarder les chiffres sur le cadran, stoppant le flux autour d’une vingtaine ou une trentaine d’euros, qu’à faire le plein. Au final, bien sûr, cela ne change rien. Conduire est devenu un luxe, il faudra éventuellement l’accepter ou… marcher.

 
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