un message « fort et clair » en faveur d’une baisse des taux, si l’inflation ne rebondit pas

un message « fort et clair » en faveur d’une baisse des taux, si l’inflation ne rebondit pas
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© Masood Aslami/Pexels

– La BCE se prépare à une éventuelle baisse des taux.

Réagissez plus rapidement que la Réserve fédérale américaine. La Banque centrale européenne a envoyé un message “fort et clair” jeudi 11 avril compte tenu d’un baisse de l’inflation et atone activité économique. Si « évaluation mise à jour » les perspectives d’inflation et la transmission de la politique monétaire à l’économie devraient « Renforcez encore votre confiance » dans le « convergence durable de l’inflation vers le but » de 2%la BCE jugerait alors « opportunité de réduire le caractère restrictif actuel de la politique monétaire », indique une phrase clé du communiqué sur ses décisions de politique monétaire. Devant la presse, la présidente de la BCE Christine Lagarde a réitéré ce message “fort et clair” selon elle, ce qui suggère qu’à moins d’une résurgence surprise de l’inflation au printemps, les conditions seront réunies pour une baisse des taux lors de sa prochaine réunion en juin.

La BCE pourrait ainsi entamer son cycle de baisses de taux avant sa grande sœur américaine, la Réserve fédérale (Fed), confrontée à un l’inflation aux États-Unis qui s’est accéléré en mars, à 3,5% sur un an, selon l’indice CPI publié mercredi, dépassant les prévisions. Une première baisse des taux de la Fed n’est désormais attendue que par une majorité d’analystes lors de la réunion prévue à la mi-septembre, à un peu plus d’un mois et demi des élections présidentielles américaines. Lorsqu’on lui a demandé si cela aurait un impact sur le calendrier de baisse des taux de la BCE, Christine Lagarde a réitéré un message de longue date selon lequel l’institution monétaire est “Dépend des données, pas de la Fed”.

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Les deux banques centrales sont confrontées à des situations différentes : la santé insolente de l’économie américaine accompagnée d’une inflation plus élevée contraste avec la faiblesse persistante de l’activité dans la zone euro, où les taux élevés font baisser les prix et finissent par étouffer l’économie. demande des entreprises et des ménages. La nature de l’inflation et les réponses budgétaires apportées différaient également entre les deux continents, a souligné Christine Lagarde. Dans l’immédiat, le taux sur les dépôtsqui fait référence à la zone euro, était laissé à son niveau record de 4%atteint en septembre dernier. “Quelques membres” du conseil des gouverneurs a estimé « suffisamment confiant » baisser les taux à partir d’avril, mais ils ont « a accepté de rejoindre le consensus d’une très large majorité » sur « la nécessité de renforcer la confiance » basé sur “beaucoup plus d’informations” à recevoir d’ici juin, a expliqué Christine Lagarde.

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Pour gagner ce supplément de confiance qui fait encore défaut, l’inflation devra poursuivre sa trajectoire, après le taux de 2,4% sur un an en mars, atteint notamment grâce à une accalmie des prix des produits alimentaires. Là augmentation des salaires « s’installe progressivement » et les entreprises « absorber une partie de l’augmentation du coût du travail par leurs bénéfices », note également l’institution. Les conditions de financement freinent l’investissement et les hausses passées des taux d’intérêt “continuent de peser sur la demande, ce qui contribue à la modération de l’inflation”. La hausse des prix des services reste toutefois préoccupante, à un niveau élevé, prévient-elle.

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Pas de « trajectoire tarifaire particulière »

“La première baisse des taux d’intérêt aura lieu en juin et la BCE et les acteurs du marché s’y sont déjà préparés”, est convaincu Michael Holstein, économiste en chef de la banque DZ. D’ici huit semaines, la BCE disposera de plus d’informations sur les salaires et de projections économiques actualisées, susceptibles de confirmer ses prévisions d’inflation. Là augmentation du prix pourra encore le savoir d’ici 2025 “une fluctuation autour du niveau actuel” près de 2%, en fonction de la volatilité des prix de l’énergie, a reconnu Christine Lagarde.

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Mais “on ne va pas attendre que tout revienne à 2% pour prendre les décisions qui s’imposent”, a-t-elle insisté. Au stade actuel du débat, l’institution monétaire « ne s’engage pas par avance sur une trajectoire tarifaire particulière », a rappelé Christine Lagarde. Les économistes d’ING estiment que la BCE optera pour une politique “lent” réduction des taux de 25 points de base chaque trimestre.

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