le désarroi des commerçants de Cordes-sur-Ciel après un grave incendie

le désarroi des commerçants de Cordes-sur-Ciel après un grave incendie
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l’essentiel
C’est l’un des joyaux du tourisme tarnais qui connaît un début de saison très compliqué. À Cordes-sur-Ciel, un incendie a ravagé un bâtiment historique en février dernier. Depuis, la rue principale est fermée et prive tous les commerçants du passage des touristes et… des clients.

Cela fait maintenant deux mois qu’un immeuble a été détruit par un violent incendie au cœur d’une des communes les plus touristiques du Tarn. Le soir du 8 février, un incendie s’est déclaré au n. 65 Grand rue Raymond VII, à Cordes-sur-Ciel. L’incendie a entièrement détruit un bâtiment du centre historique abritant un magasin, un atelier et des logements. Un drame pour la famille propriétaire des lieux qui avait alors tout perdu.

Le rapport établi par l’expert judiciaire ayant conclu à l’existence d’un danger imminent, le maire a ordonné un arrêté de danger et de mise en sûreté. Résultat : la Grand rue Raymond VII, artère principale de la ville, est coupée en deux au niveau de la place Saint-Michel. Une situation plus que problématique pour les commerçants alors que la saison touristique a démarré début avril.

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Saïda et Catherine, qui tiennent la boutique Ethnique chic et l’atelier de Cath, sont déçues. « On a traversé la période covid… on commençait à aller mieux, et maintenant c’est la rue qui est bloquée, expliquent-ils. On est bien conscient que c’est compliqué… On nous parle d’une ouverture pour fin juin, mais pour l’instant, rien ne bouge.»

Les commerçants réclament la création d’un passage sécurisé

Les piétons qui souhaitent accéder à la rue sont invités à faire un détour en utilisant la signalisation mise à disposition. Le problème c’est que la majorité des touristes rebroussent chemin sans chercher à comprendre. Il y a quelques courageux comme Nicole, venue avec sa fille visiter Cordes avec sa fille, qui fait le trajet : « Je me suis arrêtée au point mobile de l’office de tourisme, ils m’ont expliqué la situation ».

L’incendie a complètement détruit un bâtiment.
DDM – MARIE PIERRE VOLLE

Pour retrouver des touristes et… des clients, les commerçants demandent la création d’un passage sécurisé dans cette rue sinistrée. Encore faut-il qu’elle soit autorisée par le service de sécurité du SDIS… Bernard Andrieu, le maire, a reçu en début de semaine les représentants des commerçants pour les tenir informés. «Ils sont inquiets et je le comprends, mais tout est fait pour faciliter la libération de la rue le plus rapidement possible et la reprise de l’activité», explique l’édile. Un premier calendrier d’ouverture a été proposé par l’assureur et les experts pour le 30 juin, j’ai refusé et leur ai demandé de tout mettre en œuvre pour avancer la date.

Bâtiments classés

Le dossier est complexe compte tenu de l’ampleur des dégâts et de la qualification du bâtiment sinistré et des bâtiments attenants. Tout cela implique l’intervention d’architectes du patrimoine, d’un juriste, d’un bureau d’études en structure, d’experts en assurances, des services de sécurité du SDIS, d’entreprises intervenantes, etc.

La première phase de sécurisation a consisté à retirer les poutres carbonisées et à renforcer les ouvertures. Il faut désormais retirer les éboulis intérieurs puis lancer les travaux d’entretien du bâtiment et de stabilisation des murs. Une phase très lourde.

Dans la rue, Christophe Mandille, gérant du « miroir des vanités », regrette un manque d’information mais se veut positif : « Pour le week-end de Pâques, j’ai vécu de grands moments de solitude… Le chiffre d’affaires du week-end a beaucoup souffert. automne, mais je garde le moral… Je me bats en ouvrant ma boutique tous les jours.

 
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