Alfa Roméo réintroduit le nom Milano sur un véhicule. La dernière fois qu’Alfa Romeo l’a utilisé, c’était sur la version nord-américaine de la 75. Échec face à la concurrence allemande, elle n’a été vendue en Amérique du Nord que de 1986 à 1989. Pour 2025, le constructeur italien ressuscite le nom Milano, mais cette fois sous la forme d’un SUV urbain sous-compact.
Purement italien
Bien que la Milano soit construite sur une plateforme largement partagée au sein du groupe (Jeep Avenger, Fiat 600e, Opel Mokka, Lancia Ypsilon HP et Peugeot 2008), elle adopte sa propre signature visuelle, et elle est très forte.
La plupart de l’action se déroule à la fin. À l’avant, les blocs optiques à LED adoptent l’approche des feux de jour à 3 éléments récemment introduite sur les Giulia, Stelvio et Tonale. Cependant, nous nous dirigeons vers une structure plus complexe. La version électrique Ellectrica adopte une évolution unique de la calandre « Scudetto » partiellement pleine. En son centre, c’est l’écusson du constructeur qui prend forme. Les versions à motorisation traditionnelle ont droit à une calandre classique avec l’inscription Alfa Romeo inclinée comme sur les voitures des années 1930.
De profil, les épaules et les hanches sont prononcées pour un caractère fort, et, comme toujours chez Alfa Romeo, le dessin des jantes est spectaculaire. Quant à l’arrière, dans l’unique bandeau lumineux, on retrouve un rappel des 3 éléments lumineux des blocs optiques. Pour renforcer la signature visuelle, la berline opte pour une configuration de carrosserie arrière de type « Kamm tail » qui favorise l’aérodynamisme.
Intérieur dynamique
L’intérieur suit l’approche que l’on connaît de la marque. Bien que le Milano se positionne en dessous du Tonale dans la gamme, il offre une présentation jeune et moderne. L’instrumentation en deux grands cercles de type télescope intègre un écran numérique complet pour la transmission des informations. Sous les bouches d’aération, l’écran multimédia de 10,25 pouces est légèrement incliné vers le conducteur. Bien que compact, le Milano offre jusqu’à 400 litres d’espace de chargement avec la banquette relevée.
Électrique et thermique
Puisqu’il est construit sur la plateforme CMP2, il n’y a pas de grosses surprises sous le capot. A l’ouverture de la gamme, pour la version Ibrida, le groupe renouvelle le moteur 3 cylindres 1,2 litre turbocompressé qui développe une puissance de 134 chevaux. Cette dernière est épaulée par une hybridation légère de type 48 volts et un petit moteur électrique de 28 chevaux intégré à la boîte automatique à double embrayage à 6 rapports. Pour cette motorisation, il est possible d’avoir une transmission intégrale en option.
En termes d’électrification complète, le modèle de base est livré avec un seul moteur électrique de 154 chevaux. La version Ellectrica Veloce entièrement équipée pousse la puissance à 237 chevaux. Dans les deux cas, seul l’essieu avant fait avancer le véhicule. La batterie est de 54 kilowattheures, ce qui permet une autonomie annoncée sous la cote WLTP d’un peu plus de 400 kilomètres.
L’avis de RPM
Stellantis ne propose pas encore de très hautes technologies en matière d’électrification, mais cette gamme de produits construite sur la plateforme CMP2 pourrait très bien servir les clients nord-américains. Il suffit de regarder le succès que connaît Hyundai avec la Kona électrique ou encore Chevrolet avec la Bolt EUV pour comprendre que plusieurs personnes sont friandes de voitures électriques compactes.
Au prix d’environ 45 000 $ pour le modèle électronique de base, le Milano serait une avenue très intéressante et élégante pour les consommateurs. On parle ici du Milano, mais cela s’applique tout autant à la Jeep Avenger qui partage ses motorisations. Pour le moment, ni la Jeep ni l’Alfa Romeo ne sont attendues au Canada, et c’est franchement dommage.
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