Christian Morel, le vice-président du Conseil régional de Bourgogne – Franche-Comté, s’est livré à cette affirmation au lendemain de son placement en détention provisoire, pour avoir été en possession de 70 kilos de cannabis…
Depuis dimanche, à Avallon, et même bien au-delà, nous sommes convaincus que l’affaire du maire de la ville, impliqué dans une affaire de trafic de drogue, profite en priorité au Rassemblement national. « Odoul n’a même pas besoin d’en parler », pouvait-on entendre dans les rues du chef-lieu sous-préfecture.
Car il est vrai que la découverte de 70 kilos de cannabis dans la maison de Jamilah Habsaoui – où elle n’habite pas – a déclenché des commentaires.
Julien Odoul, le leader du Rassemblement national, a sans doute entendu les messages venant d’Avallon, puisque ce jeudi matin, au Conseil régional, il n’a pas dit un mot sur l’affaire, ni sur l’élu. conseiller régional !
Les autres commentaires des chefs de groupe ont été, globalement, de prendre acte et de regretter la situation, conformément à la déclaration, par communiqué, de Marie-Guite Dufay, mercredi soir.
Nous avons néanmoins pu noter deux observations. Celle de Gilles Platret qui a appelé les élus à se remettre en question, car la drogue se répand partout, et la sonnette d’alarme a même été tirée par les parlementaires.
De son côté, Denis Thuriot, avocat de profession, s’interroge sur le sens du respect de la présomption d’innocence, avec la décision prise par Marie-Guite Dufay de retirer sa délégation à l’élu… « alors qu’elle n’est pas condamnée.
En décryptage, les élus du Conseil régional de Bourgogne – Franche-Comté n’ont pas voulu en faire une tonne.
Plus tard dans la matinée, une déclaration aurait pu provoquer une réaction concernant l’affaire Avallon. Christian Morel, le vice-président chargé de l’agriculture, a affirmé, non sans rire, que « la principale richesse de la Région, c’est l’herbe ».
Sans doute M. Morel n’a-t-il pas consciemment voulu faire un lien avec les 70 kilos de cannabis retrouvés chez son collègue. Mais certes, il aurait été préférable qu’il évoque les Charolaises, les Montbéliardes, ou les vins AOC, pour parler de la principale richesse de la région Bourgogne – Franche-Comté.
Mais bon, un peu d’humour ne peut pas faire de mal non plus.