Simone Weber, surnommée « la méchante Nancy », est morte

Simone Weber, surnommée « la méchante Nancy », est morte
Descriptive text here

Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
il y a 45 minutes,

Mise à jour il y a 21 minutes

Simone Weber lors de la perquisition d’une de ses maisons à Rosières aux Salines, le 20 janvier 2001.
PATRICK HERTZOG / AFP

Condamnée à 20 ans de prison pour le meurtre de son premier compagnon et acquittée de celui de son deuxième mari, Simone Weber est décédée ce jeudi à l’âge de 93 ans. Elle vivait sur la Côte d’Azur depuis sa libération en 1999.

«La Nancy diabolique» est décédée ce jeudi matin à l’âge de 93 ans à Cannes (Alpes-Maritimes), a annoncé à l’AFP son avocate Liliane Glock. Condamnée en 1991 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son compagnon Bernard Hettier, Simone Weber a en revanche été acquittée de celui de son second mari, Marcel Fixard. Elle s’est installée sur la Côte d’Azur depuis sa libération en 1999. Clamant inlassablement son innocence, Simone Weber a défrayé la chronique judiciaire dans les années 80 et 90.

Bernard Hettier, ouvrier de l’industrie chimique disparu à l’âge de 55 ans le 22 juin 1985 à Nancy, avait déjà été harcelé pendant des mois par Simone Weber, dont il ne voulait plus parler. Après des mois de recherches, la police a retrouvé la voiture de la personne disparue dans un garage à Cannes (Alpes-Maritimes), loué par Simone Weber sous le faux nom de “Mme. Chevallier”. Une malle humaine retrouvée le 15 septembre 1985 dans la Marne, à Poincy (Seine-et-Marne), a finalement été, après une longue, hésitante et contradictoire expertise, attribuée à la personne disparue. Pour le parquet, Simone Weber avait coupé la tête et les membres de la victime avec une meuleuse à béton, immédiatement après l’avoir tué – dans des circonstances jamais établies – dans son appartement de Nancy.

Essai épique

L’ancien professeur de philosophie, jusqu’alors considéré comme “la bonne dame de Nancy”, s’est alors distingué par une défense vigoureuse, notamment contre son juge d’instruction, Gilbert Thiel. Renvoyant un à un ses avocats, elle a gardé le même sang-froid lors d’un procès épique devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle qui a duré 31 jours. Les jurés n’ont pas trouvé de préméditation au meurtre de Bernard Hettier.

En revanche, ils l’avaient acquittée de l’empoisonnement de son second mari, Marcel Fixard, 80 ans, rencontré dans une agence matrimoniale et décédé subitement, le 14 mai 1980, à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Salines). Moselle), d’une crise cardiaque. En 2016, elle s’indigne de la diffusion d’un téléfilm consacré à sa liaison, « une ignominie impensable »a dénoncé celui qui expliquait vivre « un assassinat perpétuel » depuis sa condamnation. “Je suis à l’opposé de cette femme aux manières sales qu’on voit à l’écran”» a-t-elle protesté, ne reconnaissant aucune ressemblance physique avec l’actrice Véronique Genest.

« data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js” >

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Qu’est-ce que le rayonnement ?
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui