le diesel et l’essence toujours plus chers, pas de nouvelles aides à l’horizon

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SolStock/Getty Images Les prix du diesel, SP95-E10 et SP98 ont augmenté ces dernières semaines. Photo illustrative.

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Les prix du diesel, SP95-E10 et SP98 ont augmenté ces dernières semaines. Photo illustrative.

ÉCONOMIES – Si la facture à la pompe semble plus élevée que les semaines précédentes, ce n’est pas qu’une impression. Les prix des carburants ont recommencé à augmenter depuis le début de l’année. Et au début du printemps, ils atteignent des niveaux que l’on espérait revoir avec la barre fatidique des deux euros franchie dans certaines stations-service.

Selon le dernier communiqué du ministère de la Transition écologique, publié la première semaine de ce mois d’avril, le litre de gasoil coûte en moyenne 1,7899 euros dans les stations en France, le litre de 95-E10 sans plomb est vendu à 1,8964 euros et le sans plomb 98 coûte en moyenne 1,9767 euros.

Depuis début 2024, le litre de SP98 et celui de SP95-E10 ont augmenté de 13 centimes en moyenne. Quant au diesel, il était encore affiché à 1,73 euro le litre en janvier, avant de connaître une hausse de 6 centimes. Bien que cette hausse soit importante, ces prix n’atteignent pas les prix historiquement élevés de février et mars 2022, ni même ceux de septembre 2023, comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous.

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« Driving season », tensions géopolitiques…

Une partie de l’explication d’une telle augmentation vient d’outre-Atlantique. Les marchés anticipent en effet « saison de conduite » aux Etats-Unis : pendant la période estivale, les Américains privilégient massivement la voiture pour partir en vacances, et augmentent ainsi la demande de carburant.

A ce facteur qui se répète donc chaque année s’ajoute celui de l’instabilité géopolitique, notamment les conséquences des guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël et le Hamas. “Il y a une géopolitique de l’approvisionnement qui est très tendue avec les conflits au Moyen-Orient, les attaques contre des raffineries survenant notamment en Russie et les attaques en mer Rouge”, détails avec Infos France Céline Antonin, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques.

Le prix du baril de pétrole est ainsi passé de 75 dollars en fin d’année à 91 dollars début avril. C’est également le résultat d’un accord entre l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui adoptent une stratégie commune pour freiner leur production jusqu’à mi-2024.

L’allocation carburant n’est pas à l’ordre du jour

En décembre dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait assuré qu’en cas de nouvelle hausse des prix des carburants, le versement de l’allocation carburant aux plus faibles revenus serait réactivé. Interviewé sur RMC, il a évoqué un seuil de 1,95 euros soit 2 euros le litre. L’aide serait débloquée » à l’heure où les gens nous disent qu’ils ne peuvent plus aller travailler », il a résumé.

Contacté par HuffPostle ministère indique ce jeudi que le retour de cette aide publique “n’est pas à l’ordre du jour”. Il faut dire que la prime de 100 euros versée aux automobilistes qui travaillent dur pourrait coûter encore 600 millions d’euros aux finances publiques du gouvernement. Une dépense importante, au moment où l’Etat cherche de tous côtés à faire des économies après l’annonce de son déficit plus important que prévu.

Plafond « en urgence »

Association des usagers de la route 40 millions d’automobilistes ne devrait plus avoir de résultats après avoir lancé une pétition ce mercredi 10 avril pour réclamer un plafonnement du prix du carburant » de toute urgence ». Il prévoit un prix à la pompe de 1,50 euro par litre d’essence ou de diesel, rendu possible par une réforme fiscale, avec des taxes représentant 60 % du prix du carburant.

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Selon l’association, ces prix « mettre en péril l’accès à la mobilité d’un grand nombre de nos concitoyens, pour qui la voiture individuelle reste le seul moyen de transport pertinent pour la plupart des déplacements du quotidien : aller travailler, emmener les enfants à l’école, se faire soigner, faire ses courses… », rapports Bleu de France.

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